Pas un homme, pas un chien, autre chose. J.Guilbert.

Vous etes-vous jamais laisse aller à plonger votre regard dans les mysteres de celui de votre chien...? Alors faites une pause, un break. Asseyez-vous là, sur une pierre ou meme par-terre ; sans nul doute, il viendra. Regardez le, droit dans les yeux, s'il ne le fait pas dejà et demandez-vous apres quoi, apres qui vous courrez. Est-ce vraiment important ? Le léo est une sorte d'alternative, un miroir où vous pourrez vous voir et vous ressourcer ; pour peu que vous preniez le temps de l'écouter vivre et le voir vous réapprendre l'essentiel. Suivez la direction de son regard, son nez receptif aux vents, vous verrez ce que "les autres" ont oublié. Pendant vos promenades, quand l'age de votre Léo en aura fait un "sage" et que vous ne ferrez plus q'un ; plongez vos doigts dans son pelage, tout pres de vous, sur son garrot. Le sentez-vous vibrer, s'allanguire ou se raidir, à votre rythme... L' Amour Sans Nuance.
Chiots Leonbergs LOF dispo.

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Coup de pouce et chaine de l'amitie pour vos chiots Leos LOF.
Elevage de l'Amour Sans Nuance

Situé au pied des volcans d'Auvergne, nous profitons du calme naturel de la
vie rurale. Depuis dix ans, nous mêlons nos existences à celles de nos
puissants compagnons, chaque jour, apprenant les uns des autres. Pourtant
rustiques, capables de supporter le climat montagnard, c'est près de nous que
nos compères et amis Léos passent le plus clair de leur temps. En effet, la
compagnie de leur "maître" est préferable à la solitude d'un grand terrain.
Ainsi, pour préserver leur équilibre, le "maître" se doit de partager de
belles balades complices.
Toujours partants pour philosopher, nous vous invitons aux bavardages
électroniques, sur papier ou au tel. 04.73.71.44.70
Remember : ses amours.

PEOPLE-JAZZ DU TEMPLE D' ARTEMIS
People-Jazz/Remember : 15/Aout/03
Pour voir People-Jazz, suivez ce lien...
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https://www.letempledartemis.info/la_tribu/fiches_id_people.htm
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SCHOUNGA HIMZI DE PLI DU SOLEIL.
Portee Nuance : 22/Fevrier/05
Schounga/Remember
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https://elevage.leplidusoleil.info/docelevage/meute.htm
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Pour voir l'histoire de la portee, suivez ce lien...
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https://soleil.leplidusoleil.info/fichiers/soleilanuance1.htm
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Pour voir leur nouvelle vie, suivez ce lien...
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https://soleil.leplidusoleil.info/fichiers/soleilanuance36.htm
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Acheter un chiot.

- Règles à respecter lors de l'achat d'un chien:
- Les chiens ne sont pas des marchandises. Achetez donc votre chien chez un éleveur sérieux. Les commerçants de chiens tenant leur stand sur les aires de repos des autoroutes, dans les gares ou sur les marchés ne cherchent qu'une chose: gagner de l'argent.
- N'hésitez pas à vous déplacer pour voir le chien dans ses conditions naturelles de vie. Assurez-vous que l'éleveur lui-même a élevé tous les chiots qu'il vous propose. Demandez-lui de vous montrer le pedigree des parents et le dossier d'inscription des chiots établi par la SCC
- On reconnaît un éleveur sérieux aux conditions d'élevage des animaux. Les locaux doivent être propres et éclairés. Les chiots doivent avoir la possibilité de jouer et de s'ébattre. Les chiots en bonne santé sont gais et curieux. Informez-vous
- de manière détaillée sur le comportement et les caractéristiques des chiens de la race qui vous plaît.
- Vous avez des informations dans ce site et dans d'autres.
- Vous trouverez également toutes informations utiles sur ces chiens dans des ouvrages spécialisés, à la SCC et auprès du Club de race.
- Posez-vous quelques questions
- Est-ce que mon entourage a été consulté
- Est-il d’accord pour vivre avec mon futur chien ?
- Est-ce que mon travail ou mon mode de vie me permet de m’occuper d’un chien ( temps et présence) ?
- Quel sera la place de mon chien dans ma famille ?
- Sera-t-il logé et soigné correctement comme l’exige la loi?
- Est-ce que je prendrai la peine d’apprendre à mes enfants à ne pas le tourmenter
et à respecter son rythme de vie?
- Si je n’ai pas un grand terrain :
- Est ce que je prendrai le temps de le sortir 2 heures par jour au MINIMUM le matin, à midi, et le soir
- Est-ce que je prendrai la peine de ramasser ses crottes?
- Puis-je payer tous les frais : vaccins, nourriture, assurance responsabilité civile, soins vétérinaires, frais de pension durant la période de vacances?
-Aurai-je le temps de l'éduquer ?
LES DROITS ET DEVOIRS DU NOUVEAU PROPRIETAIRE.
- Vous venez d'acquérir, ou vous allez avoir bientôt un Léonberg.
-En tant que propriétaire, vous avez désormais des droits et des devoirs à assumer, mais surtout, une grande responsabilité à l'égard d'une créature qui vous sera attachée et dépendra de vous.
- L'éducation que vous lui donnerez, votre attitude à son égard et les soins que vous lui procurerez seront des éléments importants dans le développement du nouveau membre de votre famille.
- Il peut y avoir des problèmes, car un chien est un être vivant, sensible, unique.
L'éleveur est toujours là pour ses chiens, vous pouvez compter sur lui pour vous conseiller ou vous renseigner dans la mesure de ses connaissances, mais c'est vous et vous seul qui prendrez les décisions pour votre Léo.
- Votre éleveur connaît ses lignées et doit savoir ce qui est le mieux pour chaque portée.
Il vous conseillera au mieux pour l'alimentation de votre Léo
- Un coup de téléphone, un mail, une lettre, quelques photos.....?
- Votre éleveur sera heureux de partager avec vous l'évolution de votre Léo. il suivra avec intérêt ses résultats d'exposition ou ses résultats sportifs.
- N'oubliez pas que cette boule de poil va bientôt se transformer en un superbe Léo qui aura à apprendre ses limites, (discipline et obéissance) par une éducation douce mais ferme.
- Vous devrez lui apprendre sa place dans la "meute" familiale. Soyez pour lui le "chef de meute" pertinent, patient et capable de le comprendre.
- Pendant toute sa vie, sa fidélité vous montrera sa gratitude.
- C'est vous qui créez la qualité de vos rapports avec le chien
- N'interprétez pas ce que vous dit l'éleveur de votre futur chiot. Il est désolant que pour beaucoup de personnes :
- un chien gentil devienne : on n’a pas besoin de chercher à l’éduquer
- il n’a pas tendance à fuguer se transforme en : laissons le divaguer
- faites attention aux aplombs : on m’a vendu un chien fragile, malade, dysplasique
etc.
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.https://dossiers.leplidusoleil.info/dossiers/dossieracquisition.htm
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Le standard.

Section 2.2 Molossoïdes type montagne.
Sans épreuve de travail.
BREF APERCU HISTORIQUE
A la fin des années trente et au début des années quarante du 19e siècle, Heinrich Essig, conseiller municipal à Léonberg près de Stuttgart croisa une chienne Terre-Neuve noir et blanc avec un mâle du nom de "Barry", chien St Bernard originaire de l'hospice du même nom. Plus tard un chien de montagne des Pyrénées enrichit ce croisement. Il en résulta de très grands chiens à poil blanc, en majorité à poil long. Le but recherché par Essig était de créer un chien à l'aspect léonin, le lion étant l'emblème héraldique de la ville de Léonberg. Les premiers chiens vraiment dignes de porter le nom de "Chiens de Léonberg" naquirent en 1846. Ils cumulaient les excellentes qualités des races dont ils descendaient. Peu de temps après, vu leur caractère de symbole, un bon nombre de ces chiens furent exportés de Léonberg et disséminés sur toute la terre. A la fin du 19e siècle, en Bade-Wurtemberg, le Chien de Léonberg était de préférence utilisé comme chien de ferme ; ses qualités de chien de garde et de trait étaient très appréciées. Pendant les deux guerres mondiales et vu les pénuries des années d'après-guerre, le nombre des chiens d'élevage diminua de façon dramatique. Aujourd'hui, le " Chien de Léonberg " est un excellent chien de famille qui répond parfaitement à toutes les exigences imposées par la vie moderne.
-ASPECT GENERAL.
- Conformément à sa destinée utilitaire d'origine, le Chien de Léonberg est un grand chien puissant et bien musclé, mais qui reste élégant. Il se distingue par l'équilibre de ses proportions et par la maîtrise de son tempérament plein de vivacité. Les mâles sont tout spécialement imposants et forts.
PROPORTIONS IMPORTANTES
La hauteur au garrot se rapporte à la longueur du tronc comme 9 à 10. La hauteur de la poitrine correspond environ à 50% de la hauteur au garrot.
COMPORTEMENT / CARACTERE
-Ni craintif, ni agressif. En tant que chien de famille, dans les conditions actuelles de vie et d'habitat, le Chien de Léonberg est un compagnon agréable qu'on peut emmener partout sans difficultés et qui se distingue par son amour prononcé pour les enfants.Il n'est ni craintif ni agressif. En tant que chien d'accompagnement, il est un compagnon agréable, docile et impavide dans toutes les situations de la vie pratique. L'équilibre caractériel recherché s'exprime par :
· son assurance et son sang-froid sans faille,
· son tempérament moyen ( aussi en ce qui concerne l'instinct de jeu),
· sa capacité d'apprendre et sa mémoire,
· et par son indifférence au bruit.
- TETE.
Dans l'ensemble elle est plus haute que large et plutôt allongée que ramassée. Le rapport entre la longueur du chanfrein et celle du crâne est de 1 : 1. La peau est partout bien appliquée ; pas de rides sur le front.
REGION CRANIENNE
Crâne :
Vu de face et de profil le crâne est modérément bombé, puissant pour bien correspondre au tronc et aux membres, mais pas lourd. Sa partie postérieure n'est pas sensiblement plus large qu'au niveau des yeux.
Stop :
Nettement visible, mais modérément marqué.
REGION FACIALE
Truffe :
Toujours noire.
Museau :
Plutôt long, jamais s'amenuisant en pointe ; chanfrein de largeur uniforme, jamais concave, plutôt légèrement voussé (nez busqué).
Lèvres :
Bien appliquées, noires ; commissure non éversée.
Mâchoires/dents :
Mâchoires fortes avec un articulé en ciseaux parfait, régulier et complet, c'est à dire que la face postérieure des incisives supérieures est en contact étroit avec la face antérieure des incisives inférieures, les dents étant implantées d'équerre par rapport aux mâchoires ; 42 dents saines conformément à la formule dentaire (on tolère l'absence des M3). Un articulé en pince est admis ; pas de rétrécissement de la mandibule au niveau des canines.
Joues :
Elles ne sont que peu développées.
Yeux :
De brun clair à brun aussi foncé que possible, de grandeur moyenne, ovales, ni enfoncés ni saillants, ni trop rapprochés ni trop écartés. Les paupières épousent bien la forme du globe oculaire. Pas de conjonctive visible. Le blanc de l'œil (partie visible de la sclérotique) n'est pas rougi.
Oreilles :
Attachées haut et pas trop loin en arrière, tombantes, de grandeur moyenne, charnues et bien accolées à la joue.
COU
Légèrement galbé, il se fond sans heurt dans le garrot ; il est plutôt un peu long que court ; peau sans laxité exagérée ou fanon.
CORPS
Garrot :
Marqué, surtout chez les mâles.
Dos:
Solide, droit, large.
Rein :
Large, puissant, bien musclé.
Croupe :
Large, relativement longue, doucement arrondie, se fondant progressivement dans l'attache de la queue, en aucun cas sur-bâtie.
Poitrine :
large, bien descendue, atteignant au minimum le niveau des coudes, pas trop en forme de tonneau, plutôt ovale.
Ligne du dessous :
Seulement légèrement relevée.
QUEUE
Très richement fournie ; elle tombe droit en station et n'est que très légèrement recourbée quand le chien est en mouvement ; si possible pas portée plus haut que le niveau du dos.
MEMBRES
Très forts, spécialement chez les mâles.
MEMBRES ANTERIEURS :
En général :
Droits, parallèles et pas trop rapprochés.
Epaules/bras :
Longs, obliques, ne formant pas un angle trop obtus, bien musclés.
Coudes : bien au corps.
Métacarpes :
Forts, solides, vus de face droits, vus de profil presque verticaux.
Pieds antérieurs :
Ni tournés en dedans ni en dehors, arrondis, aux doigts bien serrés et cambrés ; coussinets noirs.
MEMBRES POSTERIEURS :
En général :
Vus de derrière pas trop serrés, parallèles. Jarrets et pieds tournés ni en dedans ni en dehors ; il faut procéder à l'ablation des ergots.
Bassin :
Oblique.
Cuisse :
Assez longue, en position oblique, fortement musclée. La cuisse et la jambe forment un angle bien défini.
Jarret :
Solide, angulation marquée entre la jambe et le métatarse.
Pieds postérieurs :
Dirigés droits devant, longs sans exagération ; doigts cambrés ; coussinets noirs.
ALLURES
Enjambées étendues, mouvement régulier dans toutes les allures ; les antérieurs se portent bien en avant sous la forte poussée des postérieurs ; au pas et au trot, vus de devant et de derrière, les membres se meuvent en ligne droite.
ROBE
POIL :
D'une texture moyennement douce à rude, d'une bonne longueur, bien couché, sans former de raie ; malgré la présence d'un sous-poil bien développé, les formes du corps restent bien reconnaissables ; le poil est droit, une légère ondulation étant cependant admise; surtout chez les mâles, le poil forme une belle crinière sur le cou et le poitrail, des franges fournies aux antérieurs et une culotte abondante aux postérieurs.
COULEUR :
Jaune lion (fauve clair), fauve rouge, fauve foncé (rouge brun), également sable (jaune pâle, couleur crème) et toutes les gradations entre ces couleurs, avec masque noir ; la pointe des poils noire est admise, mais le noir ne doit pas prédominer. L éclaircissement de la robe à la face inférieure de la queue, à la crinière, aux franges des antérieurs et à la culotte des postérieurs ne doit pas être marquée au point de nuire à l'harmonie de l'ensemble de la couleur de la robe. Une petite tache blanche ou une petite marque blanche en forme de trait étroit sur le poitrail sont tolérées, ainsi que des poils blancs entre les doigts.
TAILLE :
Hauteur au garrot pour les mâles, 72-80 cm, taille moyenne recherchée 76 cm.
Pour les femelles, 65-75 cm, taille moyenne recherchée 70 cm.
DEFAUTS :
Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de son importance essentielle (comportement, type, harmonie, mouvement).
DEFAUTS ELIMINATOIRES :
· Défauts anatomiques importants (jarrets de vache prononcés, dos fortement voussé (de carpe), dos fortement ensellé (concave), pieds antérieurs fortement tournés vers l'extérieur, angulations absolument insuffisantes de l'épaule, du coude, du grasset et du jarret).
· Truffe marron.
· Pigmentation nettement insuffisante des lèvres.
· Absence de dents (à l'exception des M3), prognathisme supérieur ou inférieur, autres défauts de l'articulé.
· Couleur des yeux autre que brun dans ses diverses nuances.
· Entropion, ectropion.
· Queue manifestement enroulée ou portée trop haut et enroulée.
· Coussinets marron.
· Poil frisé ou nettement bouclé.
· Fausses couleurs : brun avec truffe et coussinets bruns, noir et feu, noir, sable argenté (sable très pâle d'une nuance gris-argent), couleur cerf.
· Absence totale de masque noir.
· Excès de blanc (le blanc des doigts remontant jusqu'au carpe ou au tarse, marque blanche au poitrail dépassant la surface d'une main, panachure blanche à d'autres endroits).
· Chiens craintifs ou agressifs.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d'aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
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https://leonberg.leplidusoleil.info/leonbergdoc/standard.htm
Ses origines

Ses origines
Quelques passionnés ont déjà écrit de nombreux chapitres sur l'histoire du Léonberg.
D'après la revue n° 1 du Club Français du Léonberg ( 4 ème trimestre 1971)
"Descendant du Dogue du Tibet, le Léonberg est connu depuis des temps immémoriaux dans les Alpes centrales et Orientales. c'est certainement la plus ancienne race de chiens de montagne. les princes de Metternich possédaient en Autriche, dans le Wolfsberg, un élevage de ces chiens en 1625, sous le nom de Léonberg, parfaitement conformes au standard actuel (1971). On a également trouvé trace de la vente d'un Léonberg dans la ville du même nom en 1771. Léonberg, en Wurtemberg, était alors un important marché de chiens et de chevaux, et il est plus que probable que la ville tire son nom des chiens dont elle faisait commerce, plutôt que l'inverse comme on l'a dit. Léon signifiant lion et berg la montagne. le lion de montagne ou montagnard lion, ce qui décrit magnifiquement ce chien vraiment léonin d'allure. le chien lion en opposition avec le chien loup.
Il était le favori des empereurs d'Autriche, et la reine Marie-Antoinette en avait fait ramener un splendide en France, en 1780, qui mesurait 3 pieds à l'épaule, soit près d'un mètre
En 1820, le chenil du Grand Saint Bernard fut vidé par une épizootie. il ne resta plus qu'un seul chien et c'est à partir de ce chien et de lices Léonbergs qu'on reconstitua les Saints Bernard actuels ( ce qui rend difficile la "fabrication" du Léonberg 19 ans plus tard)
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"https://leonberg.leplidusoleil.info/leonbergdoc/origines.htm
Dysplasie de la hanche

LA DYSPLASIE DE LA HANCHE
Le fémur possède une tête qui s'emboîte dans la cavité glénoïde du bassin.
Elle y est maintenue grâce à une capsule fibreuse tout autour de l'articulation, par les muscles de la région (les fessiers entre autres) et par un ligament dit ligament de la tête, qui la fixe au fond de la cavité glénoïde.
Lors de dysplasie de la hanche, il existe une laxité excessive du ligament de la tête, et celle-ci se « promène » alors anormalement dans sa cavité.
A plus ou moins long terme, ce mal-fonctionnement va déboucher sur l'apparition progressive d'arthrose, et d'une déformation de la cavité.
Importance de la maladie
Elle est rencontrée chez de nombreuses races de chien qu'on ne pourra pas toutes citer: ce sont principalement des chiens de races moyenne et grande.
Parmi les plus fréquentes, on peut citer: les retrievers (labradors et goldens), la plupart des bouviers et bergers, le chow-chow, le rottweiler, le terre-neuve, le staffordshire terrier, le bull-mastiff…
Jusqu'à 20% et plus des chiens de certaines races sont atteints.
S'il ne fait aucun doute que la transmission est héréditaire, les facteurs d'élevage sont également important dans l'apparition de la maladie: une alimentation de bonne qualité, bien équilibrée, en minéraux en particulier (calcium et phosphore), est importante lors de la croissance de ces chiens de grand format.
De même qu'un excès d'exercice et des traumatismes articulaires chez des jeunes chiots peuvent favoriser l'apparition de troubles de la croissance tels que la dysplasie de la hanche.
Le mode de transmission génétique de la maladie est complexe et il est difficile de dépister la maladie de bonne heure. L'éradication du problème demande donc beaucoup de temps et d'effort de la part des éleveurs et de la société centrale canine (SCC).
Les signes de la maladie
Il est difficile de dépister les premiers signes de la maladie.
Chez les jeunes chiots, on pourra d'abord remarquer une démarche bizarre, chaloupée (le chien dandine du train arrière). Toutefois, de nombreux chiots présentent cette démarche, qui ne présume pas d'une quelconque évolution vers un problème grave.
Les premières douleurs peuvent apparaître vers l'âge de 6 à 8 mois, mais elles peuvent également passer inaperçues et se résoudre rapidement.
Les signes d'appel sont ensuite ceux dûs au développement plus ou moins précoce d'arthrose. Le chien présente une boiterie, principalement à froid, c'est-à-dire le matin ou après être resté longtemps couché. Les signes et le développement de l'arthrose sont toutefois très variables d'un chien à l'autre: certains chiens présentant une dysplasie très importante (grande laxité articulaire) ne développeront pas d'arthrose avant cinq ou six ans, alors que d'autres présentant un léger défaut seront atteints très tôt et de façon intense.
Le diagnostic
Le vétérinaire peut suspecter cette maladie chez un chien par un examen rapproché des membres. Le diagnostic de certitude est posé grâce à la radiographie. Cette radiographie est réalisée après l'âge de un an 18 mois chez les races géantes comme le dogue allemand), car avant, on risque de ne pas détecter la maladie.
Le chien est alors classé parmi les cinq catégories, allant de A à E, A étant l'absence de dysplasie et E la forme la plus avancée (la tête du fémur est alors complètement luxée). De nombreux clubs de races pratiquent un dépistage systématique de cette affection par des radiographies précoces.
Le traitement
Comme nous l'avons dit plus haut, les signes de la maladies sont liés à l'apparition d'arthrose, qui entraîne une douleur de l'articulation. Le traitement peut être médical ou chirurgical. Le traitement médical consiste en l'administration d'anti-inflammatoires qui soulagent la douleur.
Il existe également aujourd'hui de nombreux traitements dits chondro-protecteurs, sous forme d'injections ou de comprimés et granulés, qui se font par cure, et permettent de ralentir l'évolution de l'arthrose et de réduire également la douleur, en synergie avec les anti-inflammatoires.
Les traitements chirurgicaux sont nombreux, et leur choix doit être fait pour chaque chien, en fonction de l'individu, de son état de santé et de l'étendu de son problème. Présentation:
La Résection de la Tête et du Col du Fémur ou RTCF: le vétérinaire retire la tête et le col du fémur. L'articulation de la hanche n'existe alors plus, et le membre est maintenu en place par les muscles. Cette intervention est très répandue et ne pose pas de problèmes par la suite; le chien retrouve une bonne mobilité. Elle doit être pratiquée chez des animaux pas trop lourds et bien musclés (fessiers). On peut opérer la deuxième hanche si besoin, quand la récupération est bonne sur l'autre côté.
La Triple Ostéotomie du Bassin ou TOB: le vétérinaire découpe les os du bassin afin de remettre en place la tête du fémur dans sa cavité d'accueil (cavité glénoïde du bassin).
Cette opération permet de recréer une articulation correcte.
Elle ne supprimera pas l'arthrose, et ne doit donc être pratiquée que pour des animaux qui en sont exempts.
La prothèse de hanche : c'est une intervention encore peu pratiquée par les vétérinaires étant donné son coût élevé. C'est évidemment la solution idéale puisqu'on recréer une articulation parfaite de la hanche. La récupération est immédiate et les soins post-opératoires limités. (voir témoignage)
La myotomie des pectinés : les pectinés sont des petits muscles en forme de poire situé dans l'angle interne de la cuisse, au niveau de l'aine. Ces muscles sont parfois contracturés en permanence durant l'évolution de la maladie, car ils sont très sollicités. Il convient donc, dans certains cas, de les couper afin de soulager l'animal.
La dénervation de la capsule articulaire : elle consiste à supprimer toutes les efférences nerveuses sensitives provenant de la capsule articulaire. L'articulation perd alors toute sa sensibilité et le chien ne ressent donc plus la douleur due à l'arthrose. Cette technique, bien rodée par nos voisins allemands, est encore à l'étude en France.
Les recours légaux
La dysplasie de la hanche est inscrite sur la liste des vices rédhibitoires du chien (voir la Fiche Santé sur «Les vices rédhibitoires du chien» ). Cette inscription permet à l'acheteur de se faire rembourser intégralement le chien s'il a été vendu avec ce vice caché.
Toutefois, en aucun cas le vendeur n'est tenu de rembourser les frais de traitement occasionnés par la maladie s'ils ont été pratiqués sans son accord.
De plus, le délai légal pour assigner le vendeur en justice, au tribunal d'instance, est de trente jours francs après livraison de l'animal. Etant donné l'âge d'achat d'un animal (deux mois environ) et le développement souvent tardif des signes de la maladie, il est rare de pouvoir intenter une action en justice pour ce motif.
Les seuls recours légaux passés ce délai d'un mois sont en théorie la nullité de vente fondée soit sur une erreur de la qualité substantielle de l'animal acheté (le chien ne correspond pas à l'utilisation qu'on voulait en faire, si tant est qu'elle ait été précisée lors de l'achat), soit sur le dol (vente d'un objet présentant un défaut en toute connaissance de cause : encore faut-il le prouver !).
Dans tous les cas, l'idéal est de parvenir à un accord amiable en contactant l'éleveur. D'autant que tout ce que vous pouvez obtenir légalement en ayant recours à ces différentes actions en justice est le remboursement du chien, en échange de sa restitution; et il n'est pas facile de rendre un animal avec lequel on vit depuis parfois longtemps.
Par ailleurs, les éleveurs font beaucoup d'efforts aujourd'hui pour lutter contre cette maladie qui touche de plus en plus de race et d'individus parmi ces races. Ils sont donc très attentifs et intéressés par le devenir de leurs animaux et la qualité de leurs reproducteurs vis-à-vis de ce vice.
Conclusion
La dysplasie de la hanche est une maladie très répandue chez de nombreuses races de chien. Elle est héréditaire, mais son mode de transmission très complexe ne permet pas de l'éradiquer facilement malgré les efforts des cynophiles.
De plus, il est clair que des facteurs d'environnement et d'alimentation interviennent dans le développement de ce trouble, comme pour la plupart des troubles de la croissance chez les chiens de grande race.
Les symptômes qu'elle entraîne sont liés à l'apparition d'arthrose plus ou moins importante et précoce. Il existe plusieurs possibilités thérapeutiques qui doivent être discutées avec votre vétérinaire.
Source : Wanimo.com
Pour activer ce lien : faire un "copier-coller" sur votre naviguateur.
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https://www.chien.com/index12.html
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Examen radiologique.
o pas avant 18 mois pour le Léonberg
o il est pratiqué par le vétérinaire de son choix et lu par le lecteur officiel de la race.
o la radio doit être excellente pour être exploitable (dans certains pays, une radio de qualité imparfaite est pénalisante pour le résultat du chien)
o la radio doit être faite sous anesthésie ou au moins sous tranquillisant sous peine de résultats fallacieux
o le vétérinaire peut utiliser un "berceau" pour positionner le chien
o avant son développement, le film doit être identifié
+ nom du vétérinaire
+ nom du chien, tatouage, race sexe, date de naissance
+ date du cliché
+ orientation
o la radio est accompagnée d'une attestation du vétérinaire certifiant qu'il a vérifié les coordonnées du chien
o cette radio est envoyé au lecteur du club de race
Pour activer ce lien : faire un "copier-coller" sur votre naviguateur.
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https://dossiers.leplidusoleil.info/dossiers/dossierdysplasie.htm
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Piroplasmose.

LA PIROPLASMOSE
La piroplasmose est l'une des maladies les plus fréquentes chez le chien, et qui en tue encore de nombreux chaque année en France. La piroplasmose est une maladie qui détruit les globules rouges, elle est due à un parasite du sang, transmis par une morsure de tique. Le traitement est efficace à condition d'être mis en place à temps, mais les complications peuvent être graves.
Quels sont les symptômes que l'on peut observer ?
Le chien est abattu, il refuse de se nourrir, vomit et présente une forte fièvre (souvent 40°C).
Ses urines prennent une coloration anormale : orange, rouge, ou marron foncé.
Mais même s'il manque seulement d'appétit dans les 4 à 8 jours qui suivent une sortie à la campagne et paraît mou, n'hésitez pas à consulter votre vétérinaire car les symptômes ne sont pas toujours faciles à déceler.
En effet, c'est une urgence et le traitement doit être mis en place le plus rapidement possible.
Seul un vétérinaire peut faire un diagnostic de certitude : il prélève une goutte de sang et détecte la présence des parasites dans les globules rouges en examinant au microscope un étalement du sang.
Comment se transmet la piroplasmose ?
Seules les tiques peuvent transmettre cette maladie.
Afin de pouvoir aspirer le sang du chien, la tique injecte une salive anticoagulante qui contient les parasites de la piroplasmose. Une fois dans le sang ceux-ci pénètrent dans les globules rouges, s'y multiplient, et les font éclater.
Il en résulte une anémie (manque de globules rouges), et une intoxication du foie et des reins par les déchets issus des globules rouges détruits.
Les chiens attrapent généralement les tiques dans les haies, les buissons, les broussailles ou l'herbe.
Même si les chiens de chasse et ceux qui vivent à l'extérieur sont les plus exposés, tous les chiens peuvent un jour ou l'autre contracter la maladie, d'où l'importance de faire vacciner votre chien.
Un chien atteint de piroplasmose n'est contagieux, ni pour les autres chiens, ni pour d'autres animaux, ni pour l'homme.
Quel est le traitement de la piroplasmose ?
Le traitement est très efficace à condition d'être mis en place suffisamment rapidement.
Il convient donc de bien surveiller l'apparition des symptômes décrits ci-dessus, et de se rendre rapidement chez un vétérinaire au moindre doute.
Suivant le stade d'évolution de la maladie, le vétérinaire mettra en place un traitement sous forme :
d'injections qui permettent de détruire le parasite,
de perfusions, destinées à réhydrater l'animal et à lutter contre les complications hépatiques et rénales,
des transfusions pour compenser le manque de globules rouges.
Info Utile : le produit utilisé contre la piroplasmose peut être douloureux lors de l'injection, voire provoquer un ou deux vomissements.
Ne vous inquiétez pas, c'est un effet normal qui ne dure pas.
Comment prévenir la piroplasmose ?
Les anti-parasitaires
C'est la méthode la plus sûre pour constituer une réelle prévention contre la piroplasmose, le produit doit détruire la tique avant qu'elle n'ait le temps de piquer. Il faut donc qu'elle s'intoxique au contact du poil, en quelques minutes.
Les produits qui répondent à ces critères sont : Certains colliers, mais les colliers mixtes anti-tiques et anti-puces ne sont généralement pas très efficaces contre les tiques.
Les pulvérisateurs : ils permettent de déposer un film protecteur sur l'ensemble du corps.
Les pipettes agissent comme les pulvérisateurs, mais la répartition du produit sur l'ensemble du corps se fait toute seule en 24h. Attention toutes les pipettes anti-parasitaires ne sont pas efficaces contre les tiques.
Ils doivent être systématiquement et régulièrement appliqués pendant les périodes à risque: c'est-à-dire au printemps de mars à juin, et à l'automne, de septembre à décembre.
Et cela même sur les animaux vaccinés.
La vaccination
Il existe un vaccin qui protège contre la piroplasmose, mais il n'est pas efficace à 100%. De plus, il est très onéreux.
Il est surtout intéressant pour les chiens jeunes et actifs qui n'ont encore jamais contracté la piroplasmose.
Parlez-en à votre vétérinaire lors de votre prochaine consultation.
Conclusion
La piroplasmose est une maladie commune en France, elle peut être grave et parfois mortelle.
Même si le traitement est très efficace lorsqu'il est mis en oeuvre suffisamment rapidement, la maladie peut entraîner des séquelles au niveau rénal et hépatique.
Il est donc fortement conseillé de "prévenir plutôt que guérir". L'utilisation d'anti-parasitaires externes doit être systématique de mars à juin et de septembre à décembre.
Pour une solution adaptée à votre chien et à son mode de vie, vous pouvez consulter la Boutique Wanimo dans laquelle sont proposés les meilleurs anti-parasitaires actuels, accompagnés d'informations assez précises sur leurs indications.
Source : Wanimo.com
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ALIMENTATION.

ALIMENTATION : quelques généralités
-L'espèce canine est très diverse. on ne nourrit pas de la même façon un chien qui pèsera 2 ou80kg une fois adulte
-La durée de croissance varie selon les races.
La croissance du Léonberg est très longue, environ18 à 24 mois.
En principe, l'aliment de croissance doit lui être donné jusqu'à ce qu'il atteigne 90% de son poids adulte, avant de passer à l'aliment d'entretien.
Le poids de naissance va se multiplier par 140 environ pour le Léonberg.
Le tube digestif du molosse est proportionnellement plus petit que celui des autres chiens, ce qui donne une tolérance digestive assez faible.
Il faut une alimentation hautement digestible et suffisamment énergétique pour éviter les repas trop volumineux (prévention de la dilatation- torsion de l'estomac).
-Dès la fin du sevrage, le chiot Léonberg est soumis à des exigences alimentaires qui détermineront son développement corporel et psychique.
Une alimentation bien adaptée est donc la condition de base pour le développement normal du chien en général, pour la conservation de sa bonne santé et pour qu'il soit en forme.
Les reins d'un chiot ne sont pas encore totalement matures et efficaces, il faut qu'il ait toujours à sa disposition la possibilité de boire de l'eau fraîche.
-Un molosse de grande taille, vieillit prématurément par rapport aux chiens de petites taille
-Les substances nécessaires à l'organisme sont réparties en 6 groupes
-Eau
-Glucides
-Protéines
-Lipides
-Sels minéraux
-Vitamines
-Tous ces composants doivent être présents dans un rapport déterminé dans la ration alimentaire.
Ce rapport varie selon les différentes espèces animales, il s'est modifié au cours de l'évolution.
-La composition et la quantité de la nourriture animale dépend de plusieurs facteurs tels que l'âge, la race, la grandeur, le travail à fournir, la gestation, l'allaitement.....
-Pour des raisons de commodités, de moindre coût, de plus grande efficacité et facilité, la plupart des propriétaires de chiens utilisent actuellement un aliment prêt à l'emploi fabriqué industriellement
-ALIMENTATION INDUSTRIELLE.
-Ce type de nourriture est plus facilement adaptable aux différents états physiologiques de la croissance de l'animal, de la gestation, de l'âge avancé.....
-ALIMENTATION EN BOITE.
- (75% d'eau) : elle est très souvent utilisée chez les Léos, en complément de croquettes pour apporter de l'appétence dans des périodes critiques où le chien mange moins
-CROQUETTES.
-(10%d'eau) : ne jamais oublier de laisser à la disposition du chien de l'eau fraîche à volonté
-Nourriture "bas de gamme" (à éviter)
- En principe elles sont faites suivant les données de spécialistes, mais le dosage des ingrédients est soumis à la situation du marché, ce qui veut dire qu'il est influencé par des points de vue économiques et par la disponibilité momentanée des denrées sur les marchés
-Nourriture "premium"
-En principe les ingrédients sont judicieusement sélectionnés indépendamment du marché, ce qui leur permettrait d'avoir toujours la même composition et une qualité constante
-Marques
-Toutes les grandes marques ont des produits allant du bas de gamme au premium. L'appétence est stimulée par l'insertion de composants appétents testés en laboratoire sur des chiens.
-ALIMENTATION MENAGERE.
-Si vous avez envi de préparer vous même les repas de vos Léos, elle est souvent équilibrée de la façon suivante.
-1/3 de viande (hachée, coupée...)
-1/3 de soupe de légumes : carottes, poireaux, céleri, courgettes...(éviter les pommes de terre, les oignons..)
-1/3 de riz ou de pâtes très cuits, la cuillère doit rester plantée verticalement.
-50g environ de matiere grasse par chien.
-Levure de bière : 30 à 50 g
-Sels minéraux et vitamines : ( vous pouvez utiliser des préparations du commerce)
-Le chien a besoin d'un régime très concentré, ayant une valeur nutritive élevée : variable en fonction de la race, de l'âge, de I'état physiologique (entretien, croissance, reproduction, lactation), du climat, de sa vie quotidienne ou de son activité.
-Les chiots ont, en proportion, des besoins presque trois fois plus importants que les adultes.
Le régime doit être équilibré (protéines, glucides, lipides, vitamines, sels minéraux), pour maintenir le chien en bonne santé, pour qu'il ne soit ni trop gros ni trop maigre et qu'il ait un beau poil.
Ceci est particulièrement important pendant la croissance du chiot Léonberg qui à une croissance spectaculaire entre 5 et 12 mois.
-Les protéines
-Elles jouent un rôle essentiel pour la constitution, I' entretien et la réparation des muscles, des os et des organes internes. Le chiot en a particulièrement besoin.
-Elles sont d'origine animale : la viande.
Votre Léonberg a besoin, proportionnellement à son poids, de plus de viande que vous.
L'en priver reviendrait à le condamner, entre autres, à de graves problèmes articulaires et osseux (déminéralisation, rachitisme) et à un amaigrissement accéléré.
-ATTENTION !
-Une alimentation "toute viande "conduit à la malnutrition et à des déformations irréversibles du squelette.
-Les régimes végétariens sont totalement inadaptés aux besoins du chien.
-LE LAIT.
-Le lait un excellent aliment, riche en protéines, à valeur biologique élevée et à haute teneur en lipides, vitamines et sels minéraux. Il doit constituer I' un des principaux éléments du régime du chiot.
Le chien adulte le digère souvent mal, car il manque de lactase, I' enzyme qui permet la digestion du lactose. C’est à ce moment que le chien a des diarrhées et qu’il faut stopper le lait.
Certains Léos ont la particularité de digérer le lait toute leur vie, d’autres non.
Si on arrête le lait, l’organisme ne fait plus de lactase et on ne peut plus en redonner par la suite..
-LE POISSON.
-Les Léos aiment beaucoup le poisson. (Attention aux arrêtes!)
-LES OEUFS.
-1 jaune d'œuf chez le chiot de temps en temps ( le blanc est déconseillé ( problèmes avec le calcium).
Certains Léos font de l'allergie aux œufs (diarrhées orangées).
-LES GLUCIDES.
-Votre Léonberg doit disposer de sucres lents (céréales comme le riz ou les pâtes) d'où il tire son énergie.
ATTENTION, riz et pâtes doivent être collants dans la casserole, le chien ne digère pas l'amidon insuffisamment cuit.
-Les Léonbergs aiment tous les fruits en général : les pommes, les bananes, les cerises, les mûres, les framboises...
-Le sucre des fruits est le fructose qui sera transformé en glucose pour servir à l'organisme.
-LES FIBRES.
-Les légumes ( légumes verts, haricots verts, carottes…) sont indispensables au "confort intestinal" de votre chien. Il utilise les fibres pour mieux digérer
-LIPIDES.
-LES GRAISSES.
-Les graisses représentent un apport énergétique environ deux fois plus important que les sucres et les protéines. Les lipides sont indispensables, ils assurent au corps I' énergie et la chaleur nécessaires et jouent un rôle d'isolant thermique.
-Plus I' activité du Léo est importante, plus l'apport d'énergie doit être élevée. Cela explique pourquoi un mâle Léo peut perdre près de 5 kg lorsque, la ou les femelles qui vivent avec lui, sont en chaleurs.
-Le DHA : (acide gras oméga-3) : certaines marques en mettent dans leurs croquettes pour stimuler le développement cérébral du chiot; Info pub ou réalité? Cette molécule est présente dans le lait maternel et dans l'huile de poisson
-LES COMPLEMENTS.
-Un peu d'huile de table (isio 4) pour les acides gras essentiels.
-De la levure de bière, pour les vitamines du groupe B.
-Des compléments vitaminés style Canzocal, Pet Phos, etc. que vous donnerez avec modération
-LES SELS MINERAUX.
-Ils sont de plusieurs sortes (calcium, phosphore, soufre, sodium, chlore, potassium, magnésium...) et (fer, cuivre, zinc, manganèse, iode, sélénium, cobalt et molybdène...)
-Ils sont des composants essentiels des tissus et ont à la fois un rôle plastique et bio régulateur.
-Ils sont très utiles à la formation du squelette, les chiots en on particulièrement besoin.
-LES OS.
-C'est une occupation très attrayante pour le chien (brossage des dents, apport de calcium), mais elle conduit souvent à la constipation et peut s'accompagner de fractures de dents.
-DANS UNE MEUTE, C'EST UNE GRAVE SOURCE DE CONFLICTS !
-LES VITAMINES.
-Les vitamines sont aussi indispensable à la vie du chien. La carence ou la surconsommation d'une des vitamines peut provoquer des déséquilibres et des troubles graves.
-Elles se trouvent dans le foie, les œufs, les germes de céréales, les levures, les huiles végétales, les graisses animales... Elles perdent de leur efficacité à la chaleur (cuisson...)
-LES RESTES DE TABLE.
-ATTENTION : ce qui vous convient ne convient pas toujours à l'équilibre alimentaire d'un chien et vice-versa!
Les restes de table sont souvent trop riches en lipides et glucides, ils contiennent souvent trop de protéines.
L'évaluation de la composition de ces restes est très difficile.Ils ne devraient pas dépasser la valeur de 10% de l'alimentation quotidienne.
-On préférera des aliments coupés en gros morceaux à des aliments hachés, sauf si on conserve une part de croquettes dans le mélange alimentaire. Dans ce cas, on mélange bien la nourriture , sinon il ne voudra pas des croquettes!.
-Chez le chien, la mastication est extrêmement limitée et la déglutition très rapide.
-Il est conseillé de peser son chien à intervalles réguliers et de noter les résultats pour vérifier que la prise de poids soit normale.
-ALIMENTATION SEMI-MENAGERE.
-C'est un mélange des 2 options précédentes.
1/4 de croquettes
1/4 de riz
1/4 de soupe de légumes (carottes et légumes verts)
1 yaourt
-NOMBRE DE REPAS.
-Les besoins nutritifs du chiot Léonberg sont très importants et nécessitent, pour faciliter leur assimilation, un organisme en bonne santé et déparasité.
Il ne faut pas transposer les règles d'alimentation humaine
-Jusqu'à 3 mois, il sera bon de nourrir le chiot 3 ou 4 fois par jour Si vous avez opté pour une alimentation ménagère, il faut diminuer les apports de lait au profit du régime traditionnel
-De 4 mois à 7 mois, 3 repas par jour suffisent.
Souvent le Léo indique s'il a trop à manger en boudant un des repas
-De 8-18 mois - 2 repas-
-Un apport alimentaire correct, sans excès et un mode de vie où l'exercice modéré est présent, favorisera une bonne croissance et l'épanouissement des caractères morphologiques (phénotype) du Léonberg, à condition qu'il en possède les capacités ( génotype)
-Après 18 mois -
-En général, étant donné les caractéristiques anatomiques de l'appareil digestif, du chien, il peut faire des repas abondants et très espacés, car son estomac se vide lentement.
-Chez le Léo adulte certains maîtres préfère lui donner 2 à 3 repas par jour, pas trop copieux, pour éviter la torsion d'estomac
-Adulte votre Léo vous indiquera ce qu'il préfère.
-Les Léonbergs ne sont pas de gros mangeurs, même avec une gamelle à disposition en permanence.
Ils se régulent très bien
-Adulte, son appétit est très petit et il mange sûrement moins qu'un chien de chasse
-ALLERGIES.
-Les causes d'allergies alimentaires les plus fréquentes chez le chien sont les protéines de :
-Bœuf
-Produits laitiers
-Soja
-SYMPTOMES.
-Prurit constant
-Localisation sur la tête et les membres, éruptions liées à la prise alimentaire.
15% des chiens présentant une dermatose due à une allergie alimentaire ont aussi des troubles digestifs (vomissements, diarrhées)
-TRANSITION ALIMENTAIRE.
-Toute modification de régime doit être progressive pour permettre à la micro flore intestinale de s'adapter.
-Réfléchissez avant tout changement.
-Est ce que c'est pour le bien du chiot ?
-Il digère mal l'alimentation proposée ?
-Sa croissance nécessite un changement ?
-Est ce que c'est pour votre confort personnel ?
-Proximité d'un revendeur ?
-Est ce que c'est une initiative personnelle?
-Le chiot part de chez l'éleveur, (en général avec des croquettes pour quelques jours) en bon état de santé et de digestion.
Pourquoi changer?
-Si votre Léo a un joli poil, une bonne digestion, des aplombs corrects, un caractère heureux...
NE CHANGEZ RIEN!!!!!!!!!
-Si vous changez arbitrairement et trop rapidement l'alimentation d'un chiot, vous risquez de déclencher des problèmes intestinaux plus ou moins graves, (coliques, diarrhées etc. )qui vont se superposer au stress du départ, au changement d'activité et peut être au changement climatique, d'être confronté à un refus lié à l'accoutumance (une alimentation régulière est primordiale pour un jeune chien)
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https://perso.wanadoo.fr/ptj/GEPV/Page10.html
www.barfers.de
https://www.barf.ch/accueil.htm
https://www.rawfed.com/myths/index.html
https://www.comportement-canin.com/adopter/therapie%20alimentaire.htm
https://dossiers.leplidusoleil.info/dossiers/alimentationgeneralites.htm
Copyright.© 2005. Le Pli du Soleil. Tous droits réservés
Bernadette Buff leplidusoleil@wanadoo.fr
A l'origine : le loup.1.

LE DAMNÉ.
-LES LOUPS :(ancêtres de nos chiens) et l'homme:
Deux espèces qui occupent des niches écologiques voisines, et chassent les mêmes gibiers.
«Ils s'organisent, les uns en bandes, les autres en partis politiques.
Ils se parlent dans un langage modulé qui donne le frisson, l'hiver dans le Grand Nord, ou le soir, à la Scala de Milan.
ls se caressent, se reniflent, se lèchent, se bécotent, respectent des usages et des codes, se prosternent devant l'autorité, acceptent la concurrence et donnent des coups de dents.
Certains pratiquent l'altruisme, beaucoup partent la queue basse»
(Y. Paccalet, écrivain naturaliste)
-Préface du livre de Jim Brandenburg "Avec les loups":
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-Je vous connais depuis l'époque où la seule lumière était celle du soleil ou de la lune.
Je vous ai observés dans la forêt autrefois vaste et impénétrable. J'étais témoin quand vous avez découvert le feu et créé d'étranges outils.
Tapi sur les crêtes, j'ai suivi vos chasses et jalousé vos succès. J'ai dévoré vos miettes et vous avez mangé les miennes.
J'ai écouté vos chants et observé vos ombres mouvantes autour du feu.
A une époque si reculée que je m'en souviens à peine, quelques-uns d'entre nous vous ont rejoint pour se chauffer à ce feu. Nous avons intégré vos meutes, nous avons participé à vos chasses, nous avons protégé vos petits et nous vous avons aidés, comme nous vous avons craints et aimés.
Nous avons longtemps vécu côte à côte. Nous étions très semblables. C'est pourquoi certains d'entre nous vous ont adoptés. Certains d'entre vous me respectent, moi le sauvage. Je suis un bon chasseur, je vous ai respectés aussi. Vous étiez de bons chasseurs.
Je vous observais lorsque vous chassiez en meute avec ceux qui s'étaient apprivoisés, et que vous attrapiez la viande. C'était le temps de l'abondance. Vous étiez peu nombreux alors.
Les forêts étaient vastes. La nuit, nos hurlements appelaient les nôtres qui vous avaient rejoints. Certains revenaient chasser avec nous. Nous en mangions d'autres parce qu'ils étaient devenus tout à fait étranges.
Il en fut ainsi pendant très longtemps, et c'était bien. Parfois, je vous volais de la viande, comme vous m'en voliez.
Vous souvenez-vous des temps de famines, lorsque la neige était profonde et que vous mangiez la viande que nous avions tuée? C'était un jeu. C'était une dette. On pourrait dire que c'était une promesse.
Comme beaucoup de ceux qui s'étaient apprivoisés, la plupart d'entre vous sont devenus très étranges. Aujourd'hui, je ne reconnais plus certains des domestiqués.
Je ne reconnais plus certains d'entre vous. Nous étions si semblables autrefois.
Vous avez également domestiqué la viande. Lorsque j'ai commencé à chasser votre viande apprivoisée (ce sont des créatures stupides qui n'honorent pas la mort, mais la viande sauvage a disparue), vous m'avez pourchassé. Je ne comprends pas.
Lorsque vos meutes ont grossi et se sont fait la guerre, je vous ai observés. J'ai assisté à vos grandes batailles. J'ai festoyé de vos morts.
Vous nous avez pourchassés avec plus de férocité encore. Je ne comprends pas. Ils étaient de la viande. Vous les aviez tués.
Nous sommes aujourd'hui peu nombreux. Vous avez rétréci la forêt. Vous avez tué beaucoup d'entre nous. Mais je continue de chasser et de nourrir mes petits dissimulés à vos yeux.
Je continuerai de le faire.
Je me demande si ceux d'entre nous qui vous ont rejoints ont fait le bon choix. Ils ont perdu le désir de vivre en liberté. Ils sont nombreux mais ils sont très étranges.
Je vous observe toujours pour savoir vous éviter. Je crois que je ne vous reconnais plus.
Signé: canis lupus
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A l'origine : le loup.2.

LA DOMESTICATION.
-Craint de tous, le loup est le père de tous les chiens avec lesquels nous vivons aujourd’hui dans nos maisons.
L’intérêt de connaître les origines de nos compagnons de vie n’est pas que théorique.
Savoir que tous nos York, Cocker, Labrador, Rottweiler, Berger allemand ou Am’staff, ont le loup pour ancêtre, peut nous éclairer beaucoup sur les comportements de nos compagnons.
Des 38 espèces que compte la famille des canidés, 3 sont particulièrement proches du chien familier d’aujourd’hui : le loup, le chacal, le coyote.
Des analyses génétiques récentes sur l’ADN, ont montré que de tous les canidés, c’est le loup qui semble être le plus proche parent de tous nos chiens.
-Comment les choses ont peut-être commencé entre l'Homme et le loup
-Entre crainte et attirance, il y a plus de 300 000 ans, hommes et loups se côtoyaient déjà (le site de Zhoukoudian en Chine du nord en atteste, puisque ossements d’humains et de loups y sont retrouvés)
Vivant en meute, et prédateur comme l’homme, le loup était le mammifère terrestre le plus répandu sur la planète. Les hommes et les loups ont certainement pu vivre et chasser sur les mêmes territoires.
- Comment les choses ont-elles pu commencer entre les hommes et le loup ?
-Les réponses à cette question restent floues et beaucoup d’hypothèses ont été avancées sur la domestication de cet animal.
Que le loup se soit auto-domestiqué ou que l’homme l’ait apprivoisé, rien n’empêche d’imaginer à l’origine entre ces deux prédateurs, sinon une alliance pour leur survie, en tout cas un respect mutuel.
- L’homme n’a sans doute pas manqué d’admirer chez le loup, ses formidables dispositions pour la chasse, avec son odorat performant, la finesse de son ouïe, sa rapidité à la course, la puissance de ses mâchoires.
Pour se protéger de certains prédateurs, l’homme se sédentarisant, a-t-il usé justement de la finesse des perceptions olfactives et auditives du loup plus prompt que lui à repérer une approche ?
- Le loup de son côté n’a sans doute pas manqué de convoiter les restes de chasse des hommes, et peut-être a-t-il pris l’habitude de s’en régaler aux abords de leurs campements.
Dans ce rapprochement profitable à chacun, au fil du temps, l’homme a-t-il ainsi pu découvrir dans cet animal, l’image d’un gardien et d’un auxiliaire de chasse ?
Est-ce en s’appropriant les petits de loups, en les élevant et les nourrissant que l’homme a fait la découverte de la domestication ?
Le sein nourricier des femmes a-t-il modifié le comportement de l’animal ? c’est la question que pose des anthropologues.
Conduite encore observée aujourd’hui dans diverses populations, notamment mélanésienne et amazonienne, l’allaitement des animaux par les femmes fixe l’empreinte* à l’humain et favorise ensuite les liens sociaux avec ces espèces animales.
- Mais l’homme n’a pas pu domestiquer tous les animaux, car ils n’ont pas tous à l’état sauvage les particularités qui aident au passage vie sauvage à vie domestique (par exemple vivre en groupes sociaux organisés et hiérarchisés*, pouvoir s’accoupler à proximité des autres, ne pas avoir d’exigences trop spécifiques pour l’alimentation, etc …)
Le loup remplissait le mieux toutes ces conditions pour en faire le champion de la domestication par l’homme.
- Dans la nature hostile, en se regroupant, on peut mieux assurer sa survie.
Les loups à l’état sauvage vivent ainsi, en groupes sociaux gérés par un ordre de dominance qui fixe le rôle, la place, les privilèges et devoirs de chacun.
Ils peuvent se permettre ensemble de chasser de plus grosses proies, sur un territoire qu’à eux tous ils gardent et défendent contre d’autres meutes, pour s’en réserver la nourriture. Quand des louveteaux naissent, il est courant que la femelle soit assistée par d’autres membres du groupe dans sa tâche d’élever et protéger les petits.
Toute cette belle organisation n’étant possible que si un chef domine, motive les autres à le suivre, le respecter et lui obéir.
C’est la forte assurance en lui de ce leader qui régule les comportements de tous au sein de la meute, limite les conflits, impose à chacun l’attitude juste en regard de sa position hiérarchique.
Des observations de meutes de loups en liberté, font remarquer que le leader ne règne pas spécialement par la terreur sur son groupe, et que les rapports sont souvent amicaux, quoiqu’un peu moins peut-être à la saison de reproduction.
-LE CHIEN FAMILIER D'AUJOURD'HUI.
-Avertis et conscients de l’héritage génétique et comportemental de notre chien qui n’est aujourd’hui qu’un « loup civilisé »*, nous sommes obligés de considérer le poids de cet héritage et d’en tenir compte dans notre mode de relation à cet animal, tout spécialement quand c’est un sujet au caractère bien trempé.
Pas question de proposer à notre compagnon d’être notre égal, car pour lui cela ne veut rien dire. Pas non plus question de lui proposer la charge d’une place de chef qu’il ne pourrait évidemment pas tenir. L’une et l’autre position (celle d’un égal pour laquelle il n’a pas de références canines, aussi bien que celle d’un chef qui ne peut rien décider de la conduite de sa vie et encore moins de la nôtre) ne font que jeter le chien dans l’inconfort, voire le mal être, la confusion, et déclencher chez lui des comportements désordonnés de toutes sortes (agitations, malpropreté, agressivité, peurs, etc.)
En ayant clairement l’ascendant sur son chien, l’homme a toutes les chances d’être respecté et obéi de son animal, comme le loup « Alpha* » l’est lui-même, sans nul besoin d’être tyrannique, mais simplement correctement positionné avec fermeté, constance et cohérence
Bien sûr nous ne vivons pas aujourd’hui près de « vrais » loups, et d’ailleurs comment le croire en regardant son Teckel, son Bichon, son Bouledogue français. Par contre devant un Berger allemand ou de Beauce, un Doberman, un Husky ou un Malamute on peut douter !
- Si nos ancêtres du paléolithique ont recueilli des louveteaux, les ont familiarisés à l’homme, les ont fait se reproduire entre eux et ont gardé les plus dociles, ces animaux étaient toujours des loups.
Quand beaucoup plus tard, à force de croisements sélectifs de loups morphologiquement différents, l’homme obtient des variétés de chiens si diverses, il n’a fait malgré tout qu’essayer d’accentuer telle ou telle caractéristique, en ne reprenant que celles, comportementales et physiques, préexistantes chez son aïeul.
En quelques milliers d’années de domestication, pour son utilité ou sa fantaisie, l’homme a donc bien transformé ce loup d’origine, en le modelant morphologiquement, physiologiquement et comportementalement.
-Il y a 100 ans encore on ne comptait q’une centaine de races canines, et les principales fonctions de tous ces chiens près de l’homme était utilitaires : la chasse, la garde, la défense comme depuis toujours.
-Un siècle plus tard quelque 400 races nous sont maintenant proposées.
L’homme a fait naître des chiens aux yeux absents et perdus sous des poils très longs, aux oreilles si grandes et si tombantes qu’elles traînent par terre, à la peau si grande qu’elle en fait des plis, au nez si aplati qu’il ne sert que trop mal à respirer.
Par ces excès, l’homme gêne ou entrave certains de ces animaux dans leurs capacités à communiquer convenablement avec leurs congénères (par le regard, la position des oreilles, l’érection du poil) quand il ne les condamne pas à des pathologies respiratoires ou dermatologiques.
Non content de cette diversité, l’homme intervient encore chirurgicalement, en coupant la queue des chiens de certaines races, les privant gravement de cet appendice justement si nécessaire à la clarté de leur communication, ou bien en retaillant les oreilles, pour les revoir raides et droites comme chez le loup, alors que c’est de sa propre intervention quelles étaient apparues tombantes chez ces races !
-Toutes ces modifications artificielles n’ont pas été que profitables aux chiens par rapport à son aïeul. Au contraire, elles ont rendu leur langage gestuel infiniment moins clair et précis entre eux, quand ils se rencontrent. Or, les bonnes relations dépendent de la clarté de la communication.
Tout particulièrement conditionnés, les chiens d’aujourd’hui excellent dans de nouveaux métiers d’aide aux humains. L’assistance au quotidien de personnes handicapées, la recherche de drogues, d’explosifs ou de personnes ensevelies, noyées, sont les exemples les plus courants.
Leur plus dur métier de nos jours, celui où ils sont appelés le plus souvent, est celui de chien de compagnie dans la famille.
Je dis que c’est le plus dur métier de chien car ils n’ont pas de formation pour cela et pourtant les tâches couramment exigées d’eux sont immenses.
À côté des attentes conscientes du chien compagnon de vie, l’homme a bien des attentes inconscientes, où l’animal doit remplir un rôle que seul un humain devrait pouvoir tenir.
En confident, consolateur, en substitut d’un enfant, d’un être cher trop absent ou disparu, en médiateur ou otage d’un couple désuni par exemple, le chien est bien dépourvu de réponses sans que personne ne le perçoive vraiment.
Quand l’animal est destiné à restaurer ou renforcer une image sociale, ou pris pour inspirer la crainte et servir « d’arme » en quelque sorte, la position qu’on lui propose n’est pas plus confortable.
Pourtant, tous ces chiens d’aujourd’hui essaient bravement et au prix parfois de leur propre équilibre, de remplir les tâches multiples que leur assignent les hommes, si souvent dans l’irrespect de leur identité de canidé.
En maintenant le chien complètement dépendant de nous pour notre confort, nous l’avons modifié à l’envi et infantilisé.
-Alors aujourd’hui, efforçons-nous de comprendre ses conduites et réponses à nos comportements, en les interprétant sous l’angle canin et pas humain. Rendons-lui enfin la vie la plus compréhensible possible, en lui offrant d’abord une place claire et précise de subordonné au sein de notre famille, parce que c’est la seule qu’il peut tenir confortablement.
Daniele Mirat.
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https://www.communicanis.com/domestication.html
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Ethologie.1.

Definition.
On peut commencer très simplement par dire que l'éthologie est la science qui étudie le comportement des êtres vivants, animaux ou humains.
C'est également une école de patience dont les deux mamelles sont observation et expérimentation.
C'est, enfin, l'éloge de la paresse, car seuls ceux qui prennent le temps, parfois infiniment long, d'observer d'autres organismes, sans contrainte de temps et de productivité, deviendront des éthologues émérites.
L'éthologie s'intéresse à l'ensemble des facteurs (éléments) qui vont faire que tel animal va exprimer tel comportement. Et tout de suite, ça se complique sérieusement!
* Les comportements sociaux
* Les comportements territoriaux
* De reproduction
* Communication
* Alimentation
* Déplacements
Ensuite, on s'intéresse aux motivations qui vont conduire l'animal à avoir un certain comportement. On parle alors de stimuli. Un stimulus peut être:
* Endogène, qui vient de l'intérieur
* Exogène, qui vient de l'extérieur, on dira de l'environnement.
Il faut alors s'intéresser à la manière dont le stimulus va parvenir à faire réagir l'animal, à la manière dont le signal le stimule. Ce pourra être par le biais d'un ou plusieurs des 5 sens, ou par ce que l'on appelle des signaux physiologiques, c'est à dire qui viennent de l'intérieur du corps.
Par exemple, la baisse de votre glycémie (le taux de sucre dans le sang), ou hypoglycémie, entraîne à coup sûr la sensation de faim, stimulus puissant qui vous conduit tout droit vers votre réfrigérateur.
L'éthologie s'intéresse aussi à la manière dont les comportements se construisent. Ils peuvent donc être:
La part inné-acquis dans le comportement.
* acquis, par apprentissage
* innés, on est livré avec, à la naissance
C'est là la source de grandes batailles chez les éthologues, biologistes, zoologues et autres scientifiques de la même veine. En effet, il est particulièrement difficile de déterminer, dans un comportement, ce qui est acquis de ce qui est inné. On peut dire que tout comportement acquis nécessite une capacité innée de pouvoir se développer et que tout comportement inné a besoin, le plus souvent d'une courte période d'apprentissage pour pouvoir s'exprimer.
Par exemple, les êtres humains ont une aptitude innée pour le langage verbal. Mais, si un enfant, pour une raison quelconque, ne se trouve pas dans un environnement favorisant l'apprentissage du langage parlé, il peut voir son aptitude diminuer, voire disparaître (ce qui est précisément le cas des enfants "sauvages").
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https://www.ethologie.info/Etho-logique/Kesako.php#Haut
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Ethologie.2.
L' ATTACHEMENT.
* Au commencement est l'attachement.
* Première phase de socialisation: les premières acquisitions, le chiot "apprend qu’il est un chien" par identification aux siens.
* Seconde phase de socialisation: le chiot fait la découverte du vaste monde, et "apprend les êtres" qui le peuplent.
Comme on va le voir, le rôle de l'éleveur ou de la famille de naissance d'un chiot, est fondamental.
La tâche d'élever des chiots ne s'improvise pas et la connaissance de ce qui se joue dans leurs 8 premières semaines de vie, prépare à comprendre comment, par ignorance ou négligence, on peut produire de jeunes animaux mal socialisés, et mal préparés à vivre dans leur future famille (craintifs, hyperactifs..)
*Le premier objet d'attachement du chiot est sa mère.
Dès sa naissance le chiot est senti et touché par sa mère, il la sent et la touche, il se familiarise avec elle.
Son absence prolongée entraîne la détresse du chiot.
Là est le commencement de l'attachement réciproque, où se tisse ce lien privilégié apaisant, qui permet la construction de l'être ; c’est pour le chiot, de même nécessité pour vivre que boire et manger.
Sans attachement il dépérirait puis mourrait.
* Première phase de socialisation: les premières acquisitions
Bientôt le chiot voit sa mère (entre le 10ème et le 14ème jour), il l'entend (entre le 14ème et le 21ème jour) et commence à la percevoir comme un être distinct.
Au cours de cette période une interaction spontanée entre le chiot et sa mère, concourt à mettre en place ce qui sera plus tard la posture de soumission, acquisition indispensable pour la vie sociale future.
Jusqu’à l’âge d’environ 4 semaines, le chiot ne peut faire ses besoins seul car les voies nerveuses correspondantes ne sont pas encore fonctionnelles. En attendant que ce réflexe périnéal se mette en place, c’est la chienne qui provoque l’élimination des urines et excréments. Pour cela, d’un coup de nez elle fait se retourner son chiot sur le côté, stimule en la léchant, la région périnéale (entre l’anus et l’appareil génital) obtient et nettoie les produits d’élimination.
Vers la 5ème semaine, la tétée devenant trop douloureuse, la mère grogne et repousse ses chiots à coups de dents maîtrisés; le chiot tente de l'apaiser en se mettant sur le dos, reprenant la posture qui la faisait le lécher pour obtenir l'élimination, alors que pourtant il peut faire seul ses besoins.
Plus tard, le chiot adopte cette posture devant un congénère adulte menaçant, et devenu adulte à son tour, il l’adopte en émettant parfois un peu d’urine, devant un être humain très en colère.
"Simuler" le comportement infantile de posture de stimulation périnéale, va donc servir à tenter d’apaiser un adulte (qui jamais n’attaque un petit) et devient un rituel (le rituel de soumission), élément capital dans la communication chez le chien.
Rassuré par la proximité de son premier objet d’attachement (sa mère), le chiot peut, maintenant qu’il voit et entend, commencer l’exploration du monde alentour du nid, et s’essayer aux jeux avec sa fratrie.
* C’est la période de l’empreinte ou de l’imprégnation.
Privé d’interactions multiples avec des congénères à ce moment, le chiot risque plus tard d’être mal socialisé aux autres chiens et en conséquence, de les craindre et mal communiquer avec eux.
Les jeux permettent de structurer des comportements sociaux, et de préparer à la future vie sociale du chiot.
Il apprend le contrôle et l’interruption de tout comportement, mouvements, morsures, au cours des jeux de combats.
Les petites dents de lait pointues infligent des morsures douloureuses qui font crier les assaillis. Ils enseignent aux assaillants à se contrôler et modérer leur ardeur, quand de position d’assaillants ils passent à celle d’assaillis à leur tour.
De même, quand ils se disputent un jouet, les chiots font la découverte, et expérimentent ce qu'est la hiérarchie. La mère intervient au besoin et participe à ces premiers apprentissages de la vie en groupe. Tout congénère adulte qui se prête de bonne grâce aux jeux du chiot, lui apprend à maîtriser son agressivité en fixant des limites, et là le petit découvre encore un rituel.
En mordillant les babines de l'adulte fâché par son trop d'ardeur, une nouvelle fois il utilise, à des fins d'apaisement, un comportement archaïque: celui de demande de régurgitation de nourriture à la mère.
Plus tard devenu adulte, il pourra utiliser encore ce comportement face à un congénère courroucé, ou transformé en léchage actif et mordillements modérés sur les mains d'un maître irrité.
Pendant ces jeux innocents, comme on le voit, se mettent en place les mécanismes très importants de l’autocontrôle et de l’inhibition de la morsure, et se fait l'apprentissage de la ritualisation des contacts. Privé de ces acquisitions précoces, un chiot risque de devenir un animal «tornade» que rien ne sait arrêter.
Les agressions de la mère qui éloigne ses chiots, permettent leur sevrage (vers la 5ème semaine). A un moment donné, quand elle cesse de répondre à toutes leurs sollicitations et prend ses distances, elle force leur détachement, et leur ouvre la possibilité d'étendre leur champ d'exploration.
Au moment du changement alimentaire, si le chiot a la chance de vivre avec d'autres chiens, il découvre que face à la nourriture il y a des règles. Les adultes y compris la mère, mangent d'abord, et font savoir aux chiots, en grognant ou les repoussant qu'ils passeront après. Les adultes d'abord, les petits ensuite, c'est l'apprentissage d'un des aspects de la hiérarchie.
* Seconde phase de socialisation: le chiot fait la découverte du vaste monde, et "apprend les êtres" qui le peuplent.
Fort de ses premières acquisitions, le chiot peut, pour une bonne suite de son développement et de sa socialisation, aborder l'étape nécessaire de l'empreinte à d’autres espèces animales et surtout aux êtres humains , car plus tard il devra vivre et interagir avec eux.
D’où la nécessité (chez l'éleveur ou la famille de naissance), très tôt de manipuler, toucher, caresser le chiot, dans le respect de sa fragilité bien sûr, ainsi que de ses longues périodes de sommeil.
Puis progressivement, entre sa 3ème et 7ème semaine, lui offrir de côtoyer l’environnement humain le plus varié et stimulant possible, sera le gage d’une bonne familiarisation aux formes, bruits et comportements humains.
Ne pas lui permettre de faire ainsi mille découvertes d'humains jeunes, vieux, blancs, noirs, d'animaux, de voitures, de vélos etc.., exposerait au plus grand stress, le chiot qui en ferait l' expérience trop tardive.
Durant cette période de forte attraction sociale pour lui, il apprend en l’expérimentant à catégoriser le monde: le familier, en figures et objets que plus tard il ne craindra pas ; ou à l’inverse, le non familier, en formes non connues et redoutées, auxquelles, devenu adulte, il peinera à s’accoutumer, ou voudra éviter, fuyant toute situation nouvelle.
En bref, cette période de socialisation est capitale pour le chiot, et plus les expériences seront pour lui riches et multiples, plus l’animal sera bien équilibré à l’âge adulte.
Se déplacer en voiture, frôler l’aspirateur, ou le lave-linge à la maison, fréquenter le chien ou le chat du voisin, voir fondre sur soi un bambin à vélo ou en rollers, ne seront pas des épreuves, mais le banal quotidien d’un chien moyen.
Au long de ces quelques semaines, le chiot a découvert que tout comportement, les siens comme ceux des autres, sont éléments de communication. Cela en faisant l'expérience de l'état émotionnel de l'autre, en apprenant à discerner ces différents états, et à influer dessus par une adaptation de ses propres comportements.
Il est prêt pour la grande aventure de la communication.
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Ethologie.3.
INNE OU ACQUIS...
-Beaucoup de propriétaires de chiens sont désemparés devant les conduites indésirables de leur compagnon, se demandant comment et pourquoi ils ont un animal ingérable.
Plus ou moins bons maîtres sachant poser avec patience et discernement des règles de vie structurantes pour leur compagnon, ils se voient débordés par les comportements de grande agitation, de peurs ou/et d’agressivité de l’animal depuis son plus jeune âge.
Ces propriétaires ont bien sûr à s’interroger sur la bonne qualité de la relation qu’ils proposent à leur chien, mais ils découvrent un peu tard qu’ils n’ont pas su faire l’acquisition d’un chiot bien « préparé » et qu’ils n’avaient pas toutes les informations pour faire ce choix.
-AVANT DE NAITRE.
-Tout chien est d’abord l’expression de son patrimoine génétique, c’est évident.
Comme c’est un animal social, il a des facultés innées à devenir un chien pouvant vivre en groupe, grâce à sa capacité d’apprendre à communiquer, lui permettant de s’adapter à son environnement.
Cette « promesse » génétique ne pourra cependant se réaliser et donner un chien apte à vivre dans une famille humaine, que si toutes les bonnes conditions sont réunies pour favoriser le développement physiologique, psychique et comportemental de cet animal.
-Un chien c’est tout une somme d’aventures qui vont le façonner, et faire de lui le compagnon équilibré et sociable que tout le monde aime, ou au contraire l’animal agressif ou peureux ou malpropre (ou tout à la fois !) que personne ne comprend et voudra rejeter.
Somme d’aventures qui commencent bien avant la naissance du chiot, quand -in utero- il fait d’ores et déjà ses premiers « apprentissages ».
La qualité du vécu prénatal influe sur le comportement du chiot qui naîtra –le bien être ou, au contraire, le mal être psychique de la génitrice- faisant toute la différence.
Quand il n’est pas offert à une chienne une gestation paisible et confortable, les chiots « baignent » dans la gamme des émotions négatives des chocs et du stress vécus par leur mère. C’est déjà une certaine sensibilité qui s’acquiert là, in utero.
-DES LA NAISSANCE.
-L’histoire du chiot continue de s’enrichir de son vécu, chez l’éleveur ou sa famille d’élevage.
Une génitrice peu sociable, anxieuse et peureuse, agitée et peu attentive, ou trop tolérante et permissive, ou débordée et fatiguée par une portée trop nombreuse, éduquera mal ses chiots.
A l’inverse une mère équilibrée, qui vit dans un environnement où les reproducteurs cohabitent paisiblement, fait faire à ses petits en interaction avec elle (si sa portée lui est laissée minimum 8 pleines semaines) les premiers acquis des rituels de salutations, de soumission, de dominance, d’invitation au jeu, avec l’auto contrôle de leur énergie et l’inhibition de leur morsure.
Les chiots apprennent aussi à communiquer « chien » pacifiquement, en évoluant ou regardant évoluer des congénères adultes qui s’apprécient. Ils se familiarisent avec les postures, les mimiques, les vocalises régissant la communication entre les uns et les autres.
Au contraire, des chiots retirés de leur mère prématurément ou élevés en boxes isolés ne se développent pas idéalement car l’isolement social prépare des chiots peureux à l’excès.
Ceux en contact avec des congénères adultes agités, aboyeurs ou en conflits permanents, sont en quelque sorte « préparés » à être agités et aboyeurs aussi, mordilleurs à l’excès et potentiellement agressifs. Le « modèle » que représentent ces manières d’être en relation entre chiens, façonne des timides plus émotifs, des déterminés encore plus dominants, des agités encore plus difficiles à contrôler.
C’est toute la cohésion d’un groupe de chiens à l’élevage, avec les interactions nombreuses et ludiques (n’empêchant pas pour autant certaines rivalités qui se règlent dans le respect de la hiérarchie) qui favorisent l’épanouissement optimal des chiots, à la fois physiquement, psychiquement et socialement.
De même, la qualité des échanges sociaux entre les éleveurs et leurs chiens, a un retentissement positif sur les chiots qui sont ainsi naturellement confiants dans l’être humain, à l’image des adultes reproducteurs. Cette une bonne socialisation des chiots à l’espèce humaine qui se prépare, si tous les contacts et soins donnés aux chiots par les personnes qui les entourent, sont doux et agréables pour les petits. Plus tard ceux-ci seront ouverts à des rencontres aisées avec d’autres êtres humains qui a priori ne seront pas à redouter.
En résumé l’élevage en très grand nombre et en boxes isolés et quelle qu’en soit sa qualité sanitaire (toujours mise en avant) ne permet pas une socialisation optimum aux congénères comme aux humains, espèces avec lesquelles immanquablement ils évolueront et même cohabiteront plus tard.
-NOUVELLE VIE.
-Dès l’acquisition d’un chiot, le plus gros du travail reste à faire et charge aux maîtres de parfaire la socialisation entamée à l’élevage, en renforçant la familiarisation aux congénères (en rencontres avec et sans laisse), humains et autres espèces animales (ex ). Cela par une diversification d’expériences toujours positives et sans les différer.
L’infinie variété des morphologies des chiens et des humains, fait mesurer qu’un chiot aura avantage à être familiarisé au plus vaste registre racial possible, et rapidement car le temps est compté.
Une période sensible et dite de retrait social guette en effet le chiot (globalement autour de sa 8ème semaine) période où il est poussé jusqu’à des comportements d’évitement dans les semaines qui suivent.
Autant le chiot était apte à faire 1000 découvertes sans stress majeur pendant sa vie à l’élevage, dans sa période génétiquement programmée de grande attraction sociale (entre les semaines 4 et 7) autant ensuite il commencera à connaître la peur (vers sa 8ème semaine) et abordera moins facilement tout ce à quoi il n’aura pas été familiarisé avant.
La tranquillité intérieure d’un chiot confiant et explorateur (acquise dans les meilleures conditions d’élevage) lui donne de très grandes facultés d’apprentissages. Il sera « facile à éduquer » sachant aisément contrôler son énergie, prêt à respecter les limites, si des maîtres avertis et responsables initient avec lui une bonne qualité de relation, basée sur une communication performante. Il sera prêt alors à se révéler un chien apte à s’adapter, fiable dans ses réactions pour accompagner sa famille, dans n’importe quelle activité de leur quotidien.
Le chien que l’on a, n’est donc jamais que le résultat des divers façonnements successifs dont il a été l’objet au cours de son développement jusqu’à l’âge adulte. Quand ils ne sont pas ignorés, ces divers façonnements successifs sont plus ou moins bien menés, organisés et aboutis.
Cela peut faire mesurer aux futurs acquéreurs novices, qu’ils auront intérêt à prendre conseil auprès d’un comportementaliste pour savoir à la fois, mieux miser sur des chiots « bons numéros » et bien apprendre comment démarrer une bonne relation.
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Ethologie.4.
LA COMMUNICATION.
-LA COMMUNICATION.
- Du latin « communicare » être en relation avec.
Communiquer c’est faire savoir, faire partager, transmettre des informations.
La communication est donc un échange, une relation entre deux ou plusieurs êtres vivants.
C’est le quotidien de nos vies sociales et relationnelles qui nous obligent à savoir mieux communiquer et la qualité de notre relation à l’autre, dépendra de la qualité de notre communication avec lui.
Pour les êtres humains le canal de communication privilégié est le langage verbal, soutenu par le para verbal (les intonations, le rythme, les pauses dans le discours/la conversation), accompagné du non verbal (les gestes, les postures, les mimiques, les attitudes).
- 3 systèmes utilisés simultanément qui se complètent et se renforcent pour mieux s’assurer la compréhension de l’interlocuteur.
De quelle manière communiquer avec le chien, sur un mode qui lui soit accessible ?
Réponse : le sien.
-Le chien, comme tous les autres animaux, n’a pas accès au langage verbal.
Ses moyens d’expression sont ceux du non verbal (les gestes, les postures, les mimiques, les attitudes) et du para verbal (les intonations, le rythme, les pauses).
L’homme et le chien utilisant donc l’un et l’autre le non verbal et le para verbal pour communiquer entre eux, sont prêts à le faire aussi pour communiquer ensemble.
Quand les êtres humains cherchent à communiquer entre eux, ils utilisent les 3 modes associés ( le verbal, le non verbal et le para verbal) pour avoir plus de chance d’être compris ou de convaincre.
Or, s’il n’y a pas congruence dans les différents modes employés par le locuteur, c'est-à-dire si par exemple les intonations de la voix et les gestes sont ceux de l’irritation et de la colère, alors que la personne vous dit qu’elle est parfaitement calme, vous n’allez sûrement apporter que peu de crédit à son affirmation.
Le chien fera de même que vous, d’autant que n’ayant pas accès à la signification des propos, il ne fait que privilégier le système de langage non verbal (dans notre exemple : les gestes d’irritation) et le système para verbal (les intonations de la colère).
Et de manière encore plus précise, si dans le comportement de l’homme, le non verbal (les gestes d’irritation, par exemple) venait contredire le para verbal (des intonations rassurantes), au final, dans cette discordance, le chien se fierait et répondrait toujours au non verbal, c'est-à-dire à vos gestes d’irritation. Vous pourrez toujours renforcer votre exercice avec des mots tels que « viens ici mon gentil pépère », vous avez peu de chance de le voir venir vers vous.
Parce que c’est le système non verbal (les attitudes, les postures) renforcé du para verbal (les intonations, le rythme) avec lequel les chiens communiquent entre eux, qu’ils continuent de se servir de ce système quand ils communiquent avec l’homme.
Privilégions nous aussi le non verbal renforcé du para verbal pour nous faire bien comprendre d’eux, c'est-à-dire mettons en accord nos gestes et nos intonations dans nos demandes, de manière à être lisibles et clairs donc fiables.
- L'ECHEC DE LA COMPREHENSION VENANT SIGNER L'ECHEC DE LA COMMUNICATION.
-Maintenant que nous savons comment mieux nous faire comprendre de nos chiens, il nous reste pour établir une communication vraie, à mieux comprendre « leur langage » (non verbal renforcé du para verbal).
Les chiens utilisent une gestuelle (en d'immenses combinaisons posturales), des productions sonores et chimiques, pour se saluer, établir ou préciser leurs rapports hiérarchiques de dominance ou soumission ; communiquer leurs états intérieurs comme la colère, l'agressivité, la peur, l'anxiété, l’excitation, l'impatience, la joie, l’intérêt, la surprise, la décontraction, ainsi que leurs besoins et envies comme la sollicitation au jeu ou la quête d’attention.
S’il nous est dans une large mesure, possible de comprendre les chiens et même communiquer avec eux, notre maîtrise de leur langage reste limitée à nos sens les plus performants.
L’ouïe nous permet de percevoir leurs messages sonores, la vue de lire leurs expressions faciales et posturales, le toucher de sentir leur contact. En revanche notre odorat défectueux (extrêmement limité comparé au leur) transforme en énigme leurs signaux olfactifs.
On appelle phéromones les substances odorantes que les êtres vivants sécrètent, et qui prennent valeur de communication.
Ces substances chimiques transmettent des informations comme la crainte, la colère, la confiance ; certaines renseignent sur le sexe et l’âge de l’individu, avec des indications révélant par exemple, telle femelle en chaleur ou pleine.
Nous n’avons que fort peu accès à ces informations olfactives (ou alors davantage de manière inconsciente que consciente) auxquelles les chiens par contre, plus que tout autre animal, accèdent et se réfèrent massivement. Ce qui les fait renifler avec délice des lieux et des matières aux effluves offensantes pour des narines humaines.
Il nous faut donc nous contenter de nous documenter sur les comportements visibles et audibles de nos chiens, pour tenter de décrypter ces langages du corps sans tomber dans l’anthropomorphisme, c'est-à-dire notre fâcheuse tendance à n’interpréter les choses que sous l’angle humain.
Avec un corps tout entier source d’expression, plus un vaste répertoire de sons, le chien est un champion de la communication, comme l’est son ancêtre le loup ; pour un prédateur chassant en meute, c’est une question de survie que d’avoir un système de communication très élaboré, pour communiquer avec ses congénères.
Il suffit de voir une meute de loup ordonnancer l’encerclement d’un troupeau de proies, courser et tenter d’isoler la bête la plus faible, dans un ensemble étonnant de coordination.
C’est toutes les parties du corps du chien qu’il faut observer, car tous les signaux de chacune des parties de son corps en mouvement, se combinent pour former un message précis, clair et reconnu de tous ses congénères.
Les différentes positions des pattes, des oreilles, de la queue, les expressions faciales avec les dents plus ou moins découvertes, la direction du regard, le hérissement du poil, s’ajoutent, s’alternent, pour former un langage dont la complexité est grande.
Langage du corps accompagné d’aboiements, hurlements, jappements, gémissements, pleurs, grognements, grondements, halètements, soupirs, déclinés en divers rythmes, avec plus ou moins de force selon l’état émotionnel de l’animal ou l’information qu’il souhaite faire passer.
La volonté du chien de s’exprimer, de communiquer, donc de partager, d’être avec, d’être en relation, est manifeste et doit forcer notre respect.
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Ethologie.5.
LA COMMUNICATION.2.
-BIEN COMMUNIQUER POUR BIEN COHABITER AVEC SON CHIEN.
-Vivre avec un chien c’est cohabiter avec un être vivant d’une espèce différente de la nôtre.
Réussir cette cohabitation nécessite de bien se comprendre et d’avoir quelques clés pour bien communiquer.
Si c’est un chien de race molossoïde, parmi lesquelles il y a un nombre important de sujets au très fort tempérament, aussi bien que si c’est un petit chien dit « de compagnie » les relations réussies sont basées sur:
1. Une connaissance des conduites sociales et de communications canines
2. Une connaissance des techniques de base de l’apprentissage
3. L’autorité, la fermeté des maîtres pour imposer les règles nécessaires pour une vie harmonieuse en groupe
* Sans la connaissance des conduites sociales et de communications canines, comment comprendre et interpréter avec pertinence les comportements de son compagnon ?
Le risque le plus courant, est de penser que le chien se comporte comme le ferait un être humain à sa place.
Un déplacement et une approche rapide sont considérés par le chien comme une agression. C’est cependant souvent ainsi qu’ils nous voient avancer vers eux (surtout les enfants !) parfois tout gai et tout sourire (je dirais « toutes dents dehors ») ce qui se révèle plutôt menaçant (du point de vue canin) Pourtant (de notre point de vue) qu’y a t’il là d’inquiétant dans notre comportement ?
A part cette innocente et joyeuse précipitation à aller spontanément vers l’autre !?
De même que regarder l’autre droit dans les yeux pour un chien est carrément une provocation, alors que nous trouvons qu’il n’est pas franc de ne pas regarder l’autre en face !
Se frotter, s’appuyer de tout son corps, du museau ou de la patte sur un congénère ou sur nous, peut nous sembler un geste affectueux du chien. En fait, il n’en est rien, il cherche à marquer sa dominance sur l’autre !
Quand un chien ne parvient pas à comprendre ce que l’on attend de lui, cela suscite souvent sa peur. C’est capital de savoir bien reconnaître comme telle cette émotion chez son animal, pour ne pas aggraver la situation. Il est juste alors de se demander si nous avons été clairs dans nos commandements et si ce ne sont pas tout simplement nos messages, qui sont illisibles pour lui.
-Ces quelques exemples ordinaires de conduites canines en disent déjà long sur ce qui différencie nos deux espèces, et comment spontanément nous les interprétons de notre seul point de vue humain.
* Sans la connaissance des techniques de base de l’apprentissage, comment se faire bien comprendre de son compagnon ? le risque le plus courant est de favoriser le langage verbal* ( système de communication privilégié des humains entre eux), alors que le chien utilise le langage non verbal** renforcé du para-verbal**.
« Tyson, ASSIS ! » disait Marc à son molosse à tout bout de champ quand celui-ci était agité… suivi en criant, de « je te dis de t’asseoir ! » parce que Tyson ne s’exécutait pas de suite..renforcé en hurlant: de « bon sang, mais je t’ai dit ASSIS,!!! »
Marc, débordé, affirmait que son chien ne comprenait rien, et surtout n’en faisait généralement qu’à sa tête, et que « d’ailleurs c’était bien de sa race »!!
Les choses se compliquaient singulièrement pour demander au chien de venir. Tyson s’entendait brailler un « AU PIED ! » par Marc, un « viens là mon chien » par Valérie sa maîtresse, et un « Tyson, ICI ! » par Thomas leur fils de 15 ans
Inutile de préciser que dans la maison,Tyson ne réagissait que de manière désordonnée. Dans le jardin, n’en parlons pas, et en promenade il n’était pas lâché « car il faisait exprès de ne pas obéir !! »
- Les êtres humains communiquent entre eux principalement par la parole avec le choix des mots (le verbal), mais pas seulement. Ils utilisent aussi beaucoup les gestes (le non verbal) ainsi que les tons et les modulations de la voix (le para-verbal). Ces 2 canaux de communication complémentaires venant ponctuer, souligner, renforcer leurs propos.
- LES CHIENS COMMUNIQUENT ENTRE EUX AVEC :
* le non verbal c’est à dire les gestes (les postures, les mimiques, les attitudes, les regards, la distance ou les rapprochements) qu’ils modulent avec
* le para-verbal c’est à dire des sons dans un très vaste registre d’intonations (aboiements, jappements, hurlements, grognements, gémissements etc.)
En déplaçant et utilisant leur corps en une vaste gamme gestuelle et sonore, nos chiens « parlent » un langage riche et varié pour exprimer leurs états émotionnels, leurs intentions, leurs besoins, leurs désirs.
Même si pour nos compagnons nos mots n’ont pas de sens, ils ont la capacité d’en mémoriser un très grand nombre, et nous pouvons leur apprendre à les associer à une action. Mais sans accès à la signification de nos propos, c’est donc au ton de notre voix, à nos gestes et attitudes que le chien accordera la plus grande importance.
Voilà pourquoi avant d’affirmer que votre chien ne comprend rien, qu’il n’est pas intelligent, mais têtu, paresseux ou indépendant, demandez-vous d’abord si vous vous êtes bien fait comprendre.
-ETES-VOUS SURD'AVOIR ETE CLAIR.
-Dans la manière d’obtenir ce que vous vouliez de lui ?
Pour le faire rentrer du jardin, Marc et Valérie lançaient donc des ordres divers pour attirer Tyson. Après quelques « viens là ! » et « veux tu venir ici ! » sur un ton exaspéré, je les voyais capituler rapidement et user ensuite de stratagèmes tels qu’agiter le jouet préféré du chien ou l’appâter avec un morceau de fromage, et quand enfin Tyson, hésitant, s’approchait, le saisir prestement pour généralement lui crier dessus et l’obliger à aller dans son panier.
Ils déployaient exactement tout ce qu’il faut faire pour que le chien ne revienne plus. Des ordres imprécis, sur un ton rude, sans constance, suivis de projets destinés à tromper l’animal, qui finalement se faisait capturer s’il tentait une approche et réprimander quand ça n’était pas
corriger !
Il a fallut pas mal de temps pour que Tyson retrouve confiance dans ses maîtres ; avec des rappels proposés d’une voix enjouée, accroupis en frappant sur les cuisses, en insistant jusqu’au retour de l’animal, avec récompenses systématiques de grosses caresses, de joyeux « ouiii ! c’est bien Tyson » + des friandises et sans se saisir du molosse mais au contraire en lui proposant de repartir.
-Pour nous comme pour l’espèce canine, c’est la concordance de tous les systèmes de communication employés qui crédibilise le message et augmente sa capacité d’être perçu avec justesse.
Prenez l’habitude de donner des ordres avec toujours les mêmes mots simples, employés par tous les membres de la famille, sur le ton qui convient et avec les gestes incitateurs qui peuvent renforcer le signal.
Notez comme le ton employé pour l’apprentissage d’un ordre est capital.
Une voix forte et résonnante propre à stopper un élan, doit plutôt être réservée à un « NON » ferme qui signifie au chien votre désaccord, mais pas à un « VIENS ! » qui doit être appris sur le ton de l’invitation joyeuse pour susciter son empressement.
-Les 2 ordres de base : « ASSIS » et « VIENS », nécessaires tout au long de la relation maîtres et chien, doivent être obtenus ainsi de manière agréable, instaurant la confiance.
Si votre compagnon y obéi de façon souple, joyeuse et rapide (quelle que soit sa préoccupation momentanée) ils serviront à tout instant et permettront ensuite l’apprentissage aisé de multiples autres ordres.
-On peut facilement initier le chiot ou même un chien plus âgé (il n’y a pas d’âge pour lui apprendre) à ces 2 ordres de base, au moment de la gamelle. Lancer un joyeux « Tyson, viens, viens Tyson ! » en faisant entendre le bruit des croquettes, rend votre appel irrésistible.
Suivi de l’ordre « Tyson assis ! » lui aussi sur un ton engageant (auquel il ne résistera pas longtemps devant la promesse de se régaler), oblige le chien au calme que nécessite cette posture. Vous serez immédiatement très gratifiant en donnant la gamelle si convoitée, récompensant ainsi l’obéissance.
Pour les renforcer, ces 2 ordres pouvant ensuite être renouvelés dans la journée, sur le même ton agréable, jusqu’au résultat escompté (même si c’est long) et récompensés par les caresses du regard, de la voix et de la main.
-A propos de tout apprentissage nouveau, commencez toujours quand le chien est tranquille.
Ensuite plus cet apprentissage est fait et répété favorablement pour l’animal, plus il s’installera vite et durablement, en des séances courtes et renouvelées plus souvent.
-Procédez graduellement, commencez à la maison dans le calme, puis progressivement à l’extérieur en zone tranquille, puis plus fréquentée donc plus stimulante pour le chien. N’exigez pas l’obéissance à des ordres nouveaux lancés quand l'animal est stimulé par les enfants qui s’amusent non loin par exemple !
Privilégiez bien la gestuelle qui renforcent les signaux de la voix ; elle doit être incitative, inventive, pourquoi pas farfelue ! les chiens aiment quand leur maître applaudit, s’accroupit, écarte les bras, se cache derrière un obstacle…
-Technique très simple pour apprendre un commandement nouveau : toujours précédé du nom du chien, lancer l’ordre de préférence juste au moment où l’animal fait de lui-même l’action désirée ; cela lui permet d’associer rapidement ce mot, à ce qu’il s’engage à faire.
En récompensant sur-le-champ de la voix, d’une caresse et au début d’une friandise en plus, vous avez toute chance de voir votre chien reproduire ce comportement à votre demande.
Il ne perçoit pas ainsi les ordres comme une contrainte, mais comme un plaisir de communiquer, de partager des moments avec vous, car la joie du chien c’est l’attention de son maître.
-Attention ensuite, à rester neutre et ne pas récompenser maladroitement un comportement appris que votre compagnon exécute de lui-même ; cela reviendrait alors à obéir à ce qui serait une commande d’attention de sa part!
-Il est souvent salutaire de prendre conseil auprès de professionnels pour réussir à bien se faire comprendre de son chien.
Apprendre à mieux décoder les comportements de son compagnon, pour mieux y répondre de manière appropriée, c’est le travail du comportementaliste
Apprendre les bons gestes pour le contrôle de son animal en promenade en ville ou à la campagne, c’est le travail de l’éducateur canin.
L’un et l’autre, chacun dans son domaine, peut apporter en quelques entretiens ou séances, des clés pour construire ou rétablir une relation harmonieuse avec son chien.
* Sans l’autorité et les qualités de constances et de cohérence qui vont avec, comment se faire respecter et donc obéir de son chien ?
Le risque le plus courant est de croire que l’on se fera mieux aimer de son compagnon si l’on est permissif avec lui. Comme on le voit au cours de ce développement, c’est d’autorité dont le chien a besoin. Le laisser sans direction, sans marche à suivre, à décider lui-même de ce qu’il veut à la maison ou en promenade, n’est qu’irresponsable et néfaste pour tous.
Vouloir être celui qui décide ne peut être que le fait d’une personne avertie et avisée, constante et cohérente.
Comment espérer avoir l’obéissance de votre compagnon
* En croyant qu’il vous comprend en interprétant ses comportements à tort ?
* Ou sans lui accorder ni le temps ni la patience que nécessite tout apprentissage ?
* Ou sans être cohérent, en interdisant par exemple aujourd’hui, ce qui était autorisé la veille ?
* Ou sans être constant et proférant des ordres sans les pousser jusqu’au résultat escompté, et ou involontairement on lui apprend justement qu’il peut ne pas obéir !?
* Ou en usant de la punition de manière inutile ou abusive ? (à ce sujet je vois des maîtres punir ou récompenser pour quelque chose que le chien n’a pas fait ; il ne peut pas comprendre qu’on l’agresse pour une « non action » ! Ou punir un chien qui se soumet: la posture de soumission chez le chien, étant entre congénères justement destinée à éviter les agressions ! Punir ne devrait jamais être rien d’autre qu’ignorer ou bouder son chien, sa plus grande joie étant l’attention de son maître)
Toutes ces conduites ne sont assurément pas celles de l'autorité et ne peuvent susciter chez l’animal que des comportements désordonnés.
Danièle Mirat
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Ethologie.6.
L'ANTHROPOMORPHISME.
ANTHROPOMORPHISME, ANTHROPOCENTRISME...
- REMARQUES de Boris Cyrulnik
-"l'anthropomorphisme":
..."Consiste à attribuer aux animaux ou aux dieux des phénomènes spécifiques à l'univers physique et mental de celui qui parle"
"...Relève notre grande difficulté à nous décentrer pour concevoir que d'autres univers que le nôtre existent"
"...Très amusant piège de la pensée, rendu inévitable par la parole qui, conçue pour un univers d'hommes, tente de s'appliquer à des univers d'animaux"...
Le terme "univers étant entendu comme "l'umwelt" ou "univers sensible" de chaque être vivant, qui vit dans le monde qu'il perçoit et qui lui est particulier.
Ce monde perçu est un monde filtré par l'anatomie et le fonctionnement de ses organes sensoriels et de son cerveau, déterminés génétiquement.
Ajouté à cela que le milieu dans lequel se développe un organisme, façonne son appareil à percevoir le monde, qui désormais acquiert une aptitude à percevoir ce à quoi il est devenu sensible"...
-LER DESIR DE VENGEANCE :
peut-il animer un chien?
Texte publié dans le magazine "Santé Pratique Animaux" n° 20 de décembre 2004
et le magazine "Atout Chien" n° 226 de décembre 2004
-L’idée tenace qu’un chien laissé seul à la maison, détruit ou sème ses déjections
dans le but « de se venger !» …. Doublée de celle aussi persistante, que « pourtant il sait qu’il a mal fait ! » avec sa mine penaude quand rentrent ses maîtres…! polluent les relations de l’homme et de son compagnon.
Ces interprétations anthropocentristes font le malheur de l’animal et de ses propriétaires, pour les conduire parfois jusqu’à la rupture de leur relation.
-Faire de l’anthropomorphisme, de l’anthropocentrisme….
Des mots mal connus pour qualifier ce que nous faisons pourtant tout naturellement vis-à-vis de nos animaux, comme Monsieur Jourdain « qui faisait de la prose sans le savoir »… !
Du grec anthropos : homme, et morphê : forme : le dictionnaire dit qu’anthropomorphisme est la tendance à attribuer aux animaux des caractéristiques propres à l’homme.
C’est donc pour l’être humain, tout ramener à lui-même, s’expliquer l’autre en fonction de soi, pour tenter de donner sens à ce qu’il est difficile de comprendre et contrôler.
-Toutes les croyances et idées fausses sur le chien sont dictées par ce mouvement naturel de l’humain.
Ensuite, en barrant le chemin de la compréhension de l’animal et lui portant préjudice, ces croyances sont transmises et assénées, sans plus de possibilité d’envisager d’autre « vérité »
Est-il possible de vivre harmonieusement avec un être vivant auquel on prête des émotions, des ressentis, des sentiments, des intentions qu’il n’a pas ?
Est-il possible de vivre harmonieusement avec lui, alors que l’on ne le comprend pas ?
Comment cela pourrait-il ne pas retentir sur son bon équilibre psychique, comportemental et même physiologique ?
On me dit souvent :
« Mon chien comprend tout ce que l’on fait et ce qu’on lui dit … » !
-Que le chien ait apprit par association un certain nombre de mot, ou groupes de mots
(ex : que « ballon » c’était ce truc rond qu’on lui lance, ou que « va-chercher-ta-laisse » vous rend joyeux et satisfait quand il court la chercher),
c’est indéniable, mais il ne peut pas « comprendre » le sens des mots que nous employons.
-Sensible aux contextes et à une « musique » des mots, le chien n’a pas accès à la sémantique.
Attention donc à ne pas tellement humaniser cet animal (si doué il est vrai !) au point de « le prendre » pour un être humain.
-Je ne comprends pas tout ce qu'elle fait ou me dit...! Et pourtant j'essaie très fort !!!
Mais pour ce qu'elle ressent...là, je suis incollable!
Que le chien, lui, nous « prenne » pour un de ses congénères…semble bien improbable !
Il fait parfaitement la différence entre nous et l’un des siens ! Mais qu’il réagisse face à nous en puisant dans le catalogue des comportements propres à son espèce, est bien naturel !!
Puisque nous faisons exactement de même ! …
En nous attendant à ce qu’il réagisse comme le ferait un être humain à sa place !
-Rompre cette chaîne des mutuelles méprises auxquelles mènent immanquablement anthropomorphisme et « canimorphisme* » croisés, est possible à notre espèce mais pas à l’espèce canine.
-L’éthologie, cette science qui étudie le comportement des êtres vivant, humains ou animaux, et s’intéresse aux motifs qu’un individu a d’exprimer tel ou tel comportement, nous permet de mieux percevoir une réalité animale jusqu’ici ignorée.
La compréhension d’un (ou plusieurs) comportement(s) gênant(s) de l’animal, commande de ne pas rester focalisés sur celui (ou ceux-ci) mais de se concentrer sur les interactions maître et chien qui les génèrent et les entretiennent.
Contextes familiaux, éléments déclencheurs, manifestations de comportements associés, sont donc autant de mesures à prendre pour s’expliquer l’une ou l’autre conduite indésirable de nos compagnons à 4 pattes.
-Revenons au chien qui détruit et/ou souille la maison en l’absence de ses maîtres et suivons l’idée qu’ainsi « il se vengerait »…
Cela voudrait dire qu’étant laissé seul, l’animal se sentirait victime d’une injustice et qu’il lui faudrait châtier à son tour, pour réparation de ce préjudice.
Quelque chose de l’ordre de « tu m’as fait ça… et bien moi je vais te faire ça… et ainsi tu vas comprendre… ! »
En projetant sur l’animal le sentiment qu’un être humain pourrait ressentir en pareille circonstance, le maître prête dans la foulée à son animal, la capacité d’organiser "un plan" que seule la complexité d'un cerveau humain est capable d'élaborer.
En poursuivant avec l’idée que :
«il sait qu’il a mal fait avec sa mine penaude quand on rentre, mais pourtant il continue !»
Les maîtres renforcent leur certitude que cet animal est animé des sentiments et intentions les plus retorses!
Les différents recours à la sanction ne remplissant pas leur fonction dissuasive attendue, obligent pratiquement à penser alors, et toujours dans la même ligne de raisonnement, que l’on ne peut décidemment rien tirer de ce chien.
Ne serait-il pas temps d’envisager d’abandonner « ce tout ramener à soi » pour un regard plus « éthologique » et plus proche de la réalité canine ?
-LA REALITE CANINE.
-On observe qu’un chien ne sait pas rester seul sans détruire et/ou souiller la maison, quand il est animé soit de détresse de solitude, soit d’incompréhension et colère à voir sortir librement ses propriétaires (un chien pouvant vivre plusieurs de ces raisons associées)
- La détresse de solitude est ressentie par un animal qui n’a pas acquis assez d’autonomie. Ses atteintes à son environnement sont généralement dirigées sur le mobilier (canapés, fauteuils, coussins) sur des vêtements ou objets divers (CD, revues, télécommandes, etc…) Le flairage effréné, la prise en gueule (avec ou sans mordillements) d’objets et vêtements, signalent la quête désespérée de l’animal pour « retrouver ses maîtres » et les faire être plus présents.
- L’incompréhension et colère de voir sortir librement ses propriétaires, animent un chien qui ne se considère pas comme leur subordonné (dans les codes sociaux canins, ce privilège étant réservé à la dominance). L’animal redirige alors la forte tension ressentie, en grattage des murs, portes ou fenêtres et/ou sème urines et selles moulées de marquage (ces marquages étant des « rappels à l’ordre façon hiérarchie canine ! »)
Un statut ambigu pour certains chiens est émotionnellement des plus inconfortable à vivre, alors que certains rituels de priorité d’accès à la nourriture ou de gestion de l’espace et des interactions par exemple, réduisent ces ambiguïtés pour le chien et favorisent l’harmonie des relations.
-Tous ces comportements (symptômes des difficultés d’adaptation de l’animal) ne sont donc pas destinés à nuire, mais sont exutoires aux différentes formes de tensions intérieures ressenties.
Devant les différents dégâts, déduire donc que le chien avec sa mine penaude au retour de ses maîtres, « sait pourtant bien qu’il a mal fait (la preuve : il détale pour se cacher ou prend toutes les postures de la soumission pour demander pardon !) » relève du même mécanisme anthropomorphique.
D’un rapide coup d’œil, l’animal a très bien associé les traits un tantinet soucieux des maîtres qui scrutent leur intérieur en rentrant, avec les cris, menaces (et coups parfois) qui en ont découlés. Dès lors, il a l’habitude de redouter ces colères qui s’abattent souvent sur lui (de manière inégale et imprévisible) quand ses maîtres rentrent et cherche à les apaiser avec un comportement du répertoire social canin.
Les postures de soumission (déclinées en attitudes plus ou moins marquées, d’aplatissement de l’animal jusqu’au renversement sur le flanc avec exposition de sa gorge et son ventre) sont, selon les codes sociaux canins, destinées à signifier à l’autre sa grande vulnérabilité et son désir de ne pas entrer en conflit.
Il n’est pas question dans de telles séquences comportementales entre congénères, de « demander pardon à l’autre de ses fautes ! », mais bien simplement d’éviter tout combat avec celui qui menace.
-Si faire une mauvaise lecture du comportement d’un chien (c’est-à-dire l’interpréter de manière erronée) pouvait ne pas avoir d’incidence fâcheuse, il n’y aurait pas lieu de se plaindre de l’anthropomorphisme.
Mais mal interpréter les conduites de son animal, entraîne forcément des réponses inappropriées des maîtres. Penser que son chien est retors et vengeur conduit rapidement à vouloir le sanctionner, alors que ce dont il aurait besoin serait d’être compris dans sa détresse.
D’incompréhensions mutuelles en réponses inadaptées, c’est l’échec de la communication jusqu’à parfois la rupture de la relation, si l’on ne pense pas alors à demander l’aide d‘un spécialiste du comportement.
* mot inventé par l’auteur !
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Ethologie.7.
L'AGESSIVITE.
- ENFERMES, ISOLES ET SANS ACTIVITE:
quelle vie pour nos animaux familiers?
(Texte co- rédigé avec Florence Cailliot d'Ivernois éthologue et comportementaliste spécialiste du chat )
-Nos conditions de vie moderne sont-elles toujours compatible avec celles de nos animaux familiers ?
-Leur offrons-nous l’environnement idéal à leur épanouissement et leur bonheur ?
Rien n’est moins sûr, mais pour bien faire, encore faut-il connaître les besoins vitaux de l’animal dans un contexte naturel.
« UNE VIE DE CHIEN ! »
-Nos animaux domestiques souffrent trop souvent de l’inactivité, liée couramment à l’isolement (ne pas avoir accès aux autres congénères ou à d’autres espèces, ne pas pouvoir avoir de relations sociales en général) et également à l’enfermement (espace de vie trop réduit sans possibilité de se dépenser physiquement).
Peu importe que le lieu de vie fasse 200m2 ou seulement 30m2, cela ne change pas leurs besoins : être stimulé, agir, jouer, et se mettre en mouvement pour assurer leur survie.
Cette inactivité est une importante source de troubles du comportement chez les animaux. On ne parle pas vraiment d’ennui chez l’animal, car c’est un sentiment proprement humain. Mais si l’on considère que tout être est constitué d’un capital énergétique permettant la vie, alors disons que nous obligeons l’animal à accumuler cette énergie, sans possibilité de l’utiliser. Ce « trop-plein » doit s’exprimer d’une façon ou d’une autre, et là les ennuis commencent.
Il est démontré que l’enfermement dans un espace réduit avec peu de stimulations sensorielles (lumières changeantes, objets de formes différentes ou sons variés etc.) a deux types de conséquences chez l’animal :
il fabrique moins de neurones et de cellules qui permettent leurs connexions (il ne peut pas devenir « intelligent »)
son cerveau est plus petit et moins ramifié, donc moins efficace que celui d’un animal vivant en liberté, et il assimilera moins bien de nouveaux apprentissages ou de nouvelles expériences.
Or, en laissant un chat, un chien, un cheval ou tout autre animal tout seul des journées durant dans un habitat fermé et silencieux (un appartement, un box, une cage), revient à lui offrir une sorte de « prison dorée ».
Certains parlent de « VIOLENCE INVISIBLE ».
- CONNAITRE LES BESOINS NATURELS DE SON ANIMAL.
-A quoi les animaux vivant en liberté occupent-ils leurs journées ?
-Comment divisent-ils leur temps et comment se dépensent-ils ?
Pour respecter au maximum un animal en captivité, il faut connaître son éthogramme, c’est à dire son comportement naturel en liberté.
Un animal consacre une bonne partie de sa journée à la recherche de nourriture (chasser, cueillir, brouter) et à sa consommation.
Il passe aussi beaucoup de temps dans les relations (s’il est un animal social). Cela inclut les phases de jeu, de toilettage mutuel, de reproduction, de recherche de partenaire et de comportement de reconnaissance (c’est bien toi ? Oui, je suis bien de ton espèce, de ton groupe, de ta famille…).
Le marquage du territoire mobilise aussi l’animal : il faut en faire le tour, sentir ses propres traces et en déposer de nouvelles, vérifier à qui appartiennent les différentes odeurs, et le défendre des ennemis ou concurrents potentiels au besoin.
Pour les femelles de toutes les espèces (saufs quelques exceptions), l’élevage des petits est une importante source d’activité. Enfin, les animaux se reposent (en ne faisant rien) et dorment une bonne partie de la journée.
A la lumière de ces informations, on constate qu’il ne reste à l’animal domestique qu’une infime partie de ses activités naturelles et nécessaires.
- Quand le cheval par exemple est libre toute la journée, sa dépense physique est modérée mais presque constante, avec quelques épisodes brefs de dépense plus intense.
Le chat errant chasse beaucoup et parcours durant de longues heures son territoire (de nuit surtout). Il dort aussi 16 heures par jour environ.
L’homme exerce par exemple sur le chien familier une telle répression de ses diverses activités naturelles qu’il ne reste à celui-ci que peu de possibilité de les pratiquer :
* Son comportement alimentaire : plus question de prédation et recherche de nourriture
* Son comportement exploratoire : l’activité de flairage est tellement réprimée… que ce soit pour l’identification des êtres humains qui socialement ne supportent pas l’exploration de leur zone génitale !! Ou même celles de ses propres congénères, y compris de leurs excréments !
* Son comportement sexuel et de recherche de partenaire : soit drastiquement réprimé, soit exploité voire surexploité dans le cas de l’élevage, sans soucis des affinités entre mâles et femelles.
* Son comportement de veille et sommeil : entièrement soumis aux rythmes (changeants) de vie de ses maîtres.
-Les animaux de compagnie ont une souplesse et une capacité d’adaptation qui leur permet de vivre malgré des conditions de vie contraignantes mais il y a des « limites » à ne pas dépasser. Le seuil de tolérance varie d’une espèce à l’autre, et d’un individu à l’autre au sein d’une même espèce. Médor supportera ce qui rend fou Rex, et Minette se contentera de ce qui fait pourtant souffrir Félix.
- LES CONCEQUENCES
de l’isolement, de la solitude et de l’inactivité
-Le tic est un mouvement répétitif qui a pour but de compenser en partie un mal-être, un problème psychologique. Si l’on tente d’empêcher ce tic sans prendre en compte les causes de son apparition, celui-ci sera rapidement remplacé par un autre. Il est donc parfaitement inutile de lutter contre un tic tant qu’on ne s’attaque pas à son origine.
-Chez le cheval
Le cheval développera par exemple le « tic de l’ours » : il se dandine d’un antérieur sur l’autre et donne l’impression de se « bercer » tout seul. Tourner sans cesse en rond, ronger le bois ou s’appuyer pour avaler de l’air (« tic aérophagique » ou « tic à l’appui ») sont autant de tics qui expriment chez l’équidé un malaise évident.
-Chez le chat
Une multitude d’actions « déviantes » et de tics peuvent s’installer dans son comportement, comme l’agressivité envers les maîtres ou/et la pratique excessive de comportements naturels. Se toiletter jusqu’à la dépilation, gratter des « heures durant » la litière, jouer avec la nourriture ou les déjections, manger du tissu (ce qui peut entraîner des occlusions intestinales), ou bien grignoter des plantes etc. Tous ces comportements peuvent être le lot de chats trop inactifs qui occupent leur temps comme ils peuvent ! D’autre part, si le propriétaire représente pour l’animal sa seule source d’activité de la journée (matin et soir avant et après le travail), il peut devenir hyper-affectueux mais surtout hyperactif la nuit et réveiller toute la maisonnée.
-CHEZ LE CHIEN.
-Animal social et de contact, le chien peut souffrir de rester seul de trop nombreuses heures dans la journée. Des activités de destruction de l’appartement (mobilier, vêtements, matériels divers) viennent signaler sa détresse dans cette solitude ( attention : il arrive que certaines destructions aient un autre motif, et elles sont alors plutôt dirigées sur les fenêtres, murs ou portes de sorties)
Des gémissements, aboiements, hurlements, des salivations excessives (et qui inondent le sol !) , des diarrhées ou des activités auto-centrées de léchage sont également observées, et certaines de ces manifestations pouvant même s’additionner.
Un chien laissé seul dans un jardin peut s’en prendre aux plantations ou faire des trous dans la pelouse, voire déambuler nerveusement derrière la clôture (sans jamais changer son trajet) et exprimer là un malaise rarement repéré comme tel.
Qu’il soit bien entendu que les destructions diverses ne sont pas des vengeances comme il est encore trop souvent conclu ! Le chien ne fait alors que rediriger la détresse émotive qu’il ressent, en actions de grattages ou mâchouillements de son environnement, et ce pour tenter de se libérer de cette tension.
-L’INNACTIVITE PEUT ENTRAINER chez tous les animaux domestiques une dépression chronique souvent confondue avec un tempérament paresseux, un peu mou et « plan-plan ».
-LES SOLUTIONS.
-Des solutions existent, encore faut-il se donner les moyens de les mettre en œuvre.
Si l’espèce est sociale, veiller à proposer un ou plusieurs copains à notre animal est une constante. Pour l’inactivité et la claustration, on s’attachera à agrandir l’espace de vie et à proposer des objets ou des activités qui occuperont l’animal.
Pour le cheval
Il faut prévoir un box plus spacieux et le mettre en liberté, si possible en pâture, grand minimum 2 heures par jour.
Sachant que le cheval est un animal essentiellement social, il a grand besoin de bénéficier de la compagnie de ses congénères et pas seulement de la compagnie humaine.
En liberté, des groupes de chevaux parcourent de longues distances et jouent ensembles, pratiquent des toilettages mutuels et multiplient les interactions nécessaires à leur équilibre psychologique.
Pour pallier l’isolement, on installera dans le pré au moins 2 ou plusieurs chevaux en même temps et si possible ayant des affinités et s’entendant bien (et alors plus besoin de les occuper quand ils sont au box) La mise en présence d’autres espèces (âne, chèvre, chien etc.) ne remplace pas un congénère, mais c’est mieux que rien.
Pour soulager le cheval de l’inactivité dans son box, on peut y mettre des jouets à sa disposition, diviser les phases de travail en plusieurs séances réparties dans la journée. L’occuper aussi avec du foin et remplacer sa litière non comestible par de la paille (s’il en mange trop, il faudrait revoir son alimentation) Enfin, on peut répartir sa ration journalière en 3 ou 4 repas.
Pour un chat
On peut aussi mettre des jouets à sa disposition, mais s’il n’y personne pour les mettre en mouvement, autant s’abstenir de frais inutiles ! Seulement 2 ou 3 jeux bien choisis peuvent faire le bonheur des chats, mais un compagnon de jeu avec lequel il s’entende bien peut faire des miracles. Un compagnon d’une autre espèce peut aussi s’avérer être un bon remède (ou un enfer…gare à la socialisation précoce de l’un et de l’autre !)
De récentes recherches scientifiques ont prouvé que contrairement à ce qu’on l’on croit généralement, le chat domestique est plutôt un animal social. Il peut donc être salutaire d’adopter en même temps un chaton et un de ses frères et sœurs (recommandation d’autant plus évidente si le chat doit vivre dans un appartement ou une maison où il n’aura pas accès à l’extérieur). Ce qui ne sera pas utile pour un chat qui peut se balader à sa guise dans les environs.
-POUR LE CHIEN.
-La première précaution à prendre si l’on doit s’absenter chaque jour pour son travail est de ne pas favoriser chez lui un hyper attachement dès son jeune âge.
Trop de stimulations ou contacts quand on est à la maison le laissent immanquablement d’autant plus dans le vide quand on s’absente ! Il s’agira de trouver le bon équilibre entre trop et puis plus rien ! Ensuite l’initier à exercer sa mâchoire sur des os de buffles ou autres jouets réservés à cet effet, qu’il aura donc toujours à disposition.
Bien sûr les promenades sont pour le chien l’indispensable besoin (et distraction à la fois !) qu’il faut lui réserver plusieurs fois par jour, et même s’il dispose d’un jardin (combien se dispensent de sortir leur chien sous prétexte qu’il a un grand espace vert !
C’EST DOULOUREUSEMENT LE LIMITER).
Il peut ainsi exercer son comportement exploratoire et découvrir avec délice les 1000 odeurs qui jalonnent la balade. A l’entretien de sa socialisation (aussi bien à ses congénères qu’aux humains rencontrés) s’ajoute bien sûr une salutaire dépense d’énergie qui devra être adaptée à la race comme à l’âge de l’animal.
Quant à lui proposer un compagnon de vie (chien ou chat) attention à la socialisation précoce de chacun (se reporter à l’article cohabitation du n°18)
-Sachons enfin que nos animaux peuvent aussi souffrir exactement du contraire, c’est à dire d’hyper stimulations de leur environnement. (Trop d’exercice, trop de bruit, de lumière, de va-et-vient, de changements de conditions de vie…etc.), mais c’est une autre histoire.
Captifs, dépendants … ils sont à notre merci, alors apprenons à respecter leurs besoins naturels.
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ABANDON...T

" J'ai trouvé votre chien aujourd'hui.
Non, il n'a pas été adopté par quelqu'un. La plupart d'entre nous qui vivent par ici ont autant de chiens qu'ils le désirent, et ceux qui n'en n'ont pas le font par choix.
Je sais que vous espériez qu'il trouverait un bon foyer quand vous l'avez abandonné par ici, mais ce n'est pas le cas.
La première fois que je l'ai vu il était à des kilomètres de la plus proche maison, et il était seul, assoiffé, maigre et léchant une blessure à sa patte. Comme j'aurais espéré être vous quand je me suis tenu devant lui. Voir sa queue s'agiter, ses yeux s'éclairer alors qu'il aurait sauté dans vos bras, sachant que vous l'avez retrouvé et que vous ne l'avez pas oublié. Voir son pardon dans ses yeux pour toutes les souffrances qu'il a rencontré dans sa recherche sans fin pour vous
retrouver......mais ce n'était pas vous. Et malgré toute ma persuasion, ses yeux ne voient qu'un étranger. Il ne me fait pas confiance, il ne vient pas. Il s'est retourné et a continué son périple, celui qui doit le ramener vers vous.
Il ne comprend pas pourquoi vous ne le recherchez pas, il sait seulement que vous n'êtes pas là et qu'il doit vous
retrouver. Cela est plus important que la nourriture ou l'eau qu'un étranger pourrait lui donner. Le persuader ou le poursuivre n'aurait servi à rien, je ne connais même pas son nom. J'ai conduit jusqu'à la maison, rempli un seau d'eau et un bol avec de la nourriture et je suis retourné où je l'avais rencontré. Je ne pouvais voir aucun signe de lui, mais j'ai laissé mon offrande sous un arbre où il avait trouvé refuge du soleil et une chance de repos.
Vous voyez, il n'est pas dans le désert.
Lorsque vous l'avez domestiqué vous lui avez enlevé toute chance de survie. Son objectif lui demande de
voyager durant la journée, il ne sait pas que le soleil et la chaleur vont le tuer, il sait seulement qu'il doit vous trouver. J'ai attendu qu'il revienne vers l'arbre, espérant que mon cadeau bâtirait un élément de confiance qui me permettrait de le ramener à la maison, d'enlever sa blessure à la patte, lui donner une place fraiche pour se coucher, et l'aider à comprendre que la partie de sa vie avec vous était finie.
Il n'est pas revenu le matin, et le soir l'eau et la nourriture était encore là, intactes. Je suis devenu inquiet. Vous devez comprendre que beaucoup de personnes n'aideront pas votre chien. Certains le feront fuir, d'autres appelleront leur municipalité et le destin dont vous pensiez l'avoir préservé sera défait par des jours sans eau ni bouffe.
J'y suis retourné à la nuit, je ne l'ai pas vu. J'y suis allé très tôt le matin d'après rien n'y avait été touché. Si seulement vous étiez là pour l'appeler par son nom, votre voix est si familière pour lui. J'ai commencé mes recherches par la direction qu'il avait pris la veille, mes doutes obscurcissant mon espoir de le trouver. C'est des heures plus tard et à une bonne distance de notre première rencontre que j'ai retrouvé votre chien.
Sa soif s'est arrêtée, ce n'est plus un tourment. Sa faim a disparu, sa blessure ne l'embête plus. Votre chien a été libéré de ses tourments, voyez vous, votre chien est mort. Je me suis agenouillé à ses cotés, et je vous ai damné pour ne pas avoir été là hier pour que je puisse voir la lueur même pour un moment dans ses yeux maintenant libérés.
Et j'agonise, car je sais que s'il se réveillait maintenant et que j'étais vous ses yeux se mettraient à briller de reconnaissance et sa queue s'agiterait dans un signe de pardon."